Elle est d'hier mais je l'avais loupée...
La tension sur les approvisionnements du sucre au niveau mondial est à son comble. Première victime sur le Vieux Continent, le pays de Vasco de Gama où la ruée des consommateurs a vidé les rayons.
«Je suis allé à Intermarché ce matin à Pombal, il n'y avait plus de sucre dans les rayons. Il ne nous reste plus qu'un kilo dans les placards, c'est embêtant mais on fera avec», commente fataliste Casimir, habitant de cette petite ville du centre du Portugal située à mi distance entre Lisbonne et Porto. Une situation de pénurie partagée par l'ensemble des 10 millions de portugais. Tout a commencé quand l'une des trois raffineries du pays en manque de sucre a invité la grande distribution a rationné la vente de sucre à deux à trois kilos par personne. Un appel qui a déclenché la panique chez les consommateurs à l'approche de Noël. «Les clients ont acheté 10 kilos quand normalement il en achète seulement un», explique Ana Isabel Trigo Morais, directeur général de l'Association portugaise des entreprises de commerce de détail».
Pourquoi alors une telle pénurie? «La situation est très tendue aussi bien en Europe que plus généralement au niveau mondial, commente Cyril Moine, responsable des marchés européens chez le leader mondial Sucre et Denrées. Il n'y a plus de sucre disponible à vendre à court terme, 80% des contrats ayant été conclus entre juin et septembre sur une base annuelle. Il n'est pas exclu que des industriels connaissent de vrais problèmes d'approvisionnement», poursuit-il. En fait après les moindres performances du Brésil, premier producteur mondial, mais aussi de l'Australie et l'Afrique du Sud, l'offre disponible sur le marché mondial a cru moins vite que la demande. Le spécialiste du secteur, Jonathan Kingsman du cabinet de conseils éponyme à Lausanne parlant même de risque de pénuries dans d'autres grands pays consommateurs tels l'Egypte et le Pakistan.
Résultat les cours se sont envolés et stabilisés à des niveaux jamais atteints depuis près de 30 ans. «Le cours sur le marché mondial sont toujours aussi fermes, explique Vincent Geiger chez New Edge. À New York, la livre cote 30,5 pour livraison mars. Il y a de la demande partout au meilleur payeur».
Dans ce contexte, les fournisseurs habituels du Portugal comme le Mozambique par exemple qui bénéficient pourtant des accords préférentiels réservés par l'Europe aux pays de la zone ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) ou des PMA (pays les moins avancés), préfèrent vendre leur sucre à des pays voisins au cours internationaux. Actuellement les prix du marché européen sont nettement en dessous des cours mondiaux.
Depuis la réforme de 2006 provoquée par l'OMC, pour favoriser le commerce avec les pays PMA ainsi que ceux de la zone ACP, l'Europe est devenue importatrice nette de sucre. À hauteur de 3 millions de tonnes. Pour atteindre cet objectif l'ensemble des pays de l'Union européenne ont réduit leur capacité de production. Le Portugal, marché modeste avec 300.000 tonnes consommées par an par rapport à 16 millions pour l'Europe des 27, a même du cesser toute production de betteraves à sucre et est devenu totalement dépendant de l'extérieur. «Le pays a du fermer son unique de fabrication et est désormais alimentée par l'exportation de sucres roux pour satisfaire les besoins de son marché domestique», souligne Bruno Hot, président du syndicat de producteurs de sucre français. Selon le responsable, une telle situation n'est pas transposable en France, plus gros producteur de sucre en Europe, avec un quota exportateur net de sucre. En revanche pour éviter que la situation portugaise ne fasse tache d'huile à d'autres pays importateurs de sucre «il existe des solutions pour apaiser les tensions au niveau européen», remarque Cyril Moine. Trouver en petite quantité, du sucre au cours mondial ou alors plus logiquement suspendre la taxe à l'exportation, 500 euros la tonne, pour permettre à du sucre européen en stock de pouvoir être commercialisé dans l'un des Etats membres sans cette pénalité prévue par l'OMC depuis 2006. En attendant le consommateur portugais devra s'armer de patience. La situation devrait toutefois revenir à la normale en fin de semaine. Figaro
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Evidemment, quand je dis de faire des stocks de
RépondreSupprimernourriture ne dehors des boîtes de sardines,
consevres de haricot...il y a aussi, le sucre
les pâtes, le riz et aussi de l'eau potable.
Prévoir aussi un générateur en cas de panne
d'électricité. En fait, il faut vivre savoir
vivre en autarcie.
ps : il y a des immigrés portugais qui repartent
au pays avec dans leur valise du sucre.
FAITES DES STOCKS
RépondreSupprimergros articles ici >> http://novusordoseclorum.discutforum.com/t5728-faites-des-stocks?highlight=faites+des+stock
"ed"
Lindsey Williams chez Alex Jones
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=_YYTa075NJg&feature=player_embedded
l'euro va s'écrouler et 2 semaines après le dollar va suivre
telemaq
A toute chose malheur est bon,
RépondreSupprimerles gens vont arrêter de nourrir leur cancers avec la douceur préférée des tumeurs.
Franck
http://fire-spirit.tumblr.com/
C'est vrai qu'une fin d'année sans sucre, cela vous laisse un petit gout amer !...
RépondreSupprimer;-)
PS
Je vis en Argentine et ici il y a aussi pénurie de sucre !
Comme quoi il y a un réel problème !