lundi 9 novembre 2009

Les banquiers carburent à la cocaine

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Les politiciens aussi, mais ce n'est pas écrit dans l'article.
On voit le résultat...

«Les HUG traitent des dizaines de banquiers cocaïnomanes par an»

«Pandémie de cocaïne sur la place financière. » Voilà comment le quotidien suédois Expressen résume la situation. A Stockholm, la consommation de drogue parmi les banquiers a augmenté ces derniers mois. A tel point que plusieurs grands établissements, dont les banques Nordea et SEB, testent systématiquement les candidats à l’embauche et procèdent à des contrôles sporadiques parmi leurs employés. En cas de résultat positif, les personnes dépendantes se voient proposer un traitement.

En Suisse, aucune des banques que nous avons contactées ne procède à ce genre de tests. La plupart expliquent miser sur une formation des supérieurs pour détecter les problèmes d’addictions.

Aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), on confirme que les banquiers de la place ne sont pas épargnés. Interview de Daniele Zullino, médecin-chef du Service d’addictologie.

i Le trader qui sniffe de la cocaïne, cela ressemble à un cliché. Est-ce une réalité?

Il n’y a pas, à ma connaissance, d’étude scientifique sur ce sujet en Suisse. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’au service d’addictologie des HUG, on traite très régulièrement des patients du milieu bancaire. Donc cela existe. Il est difficile de donner un chiffre, mais cela représente plusieurs dizaines de personnes par année. Certaines viennent même de l’étranger pour se faire soigner à Genève, dans un souci de discrétion. Nous prenons en charge des traders qui viennent d’autres places financières importantes, comme Londres.

i Les banquiers sont-ils surreprésentés parmi vos patients?

La prise de cocaïne touche toutes les professions. Mais les métiers où la pression sur la performance est forte, comme la banque ou les assurances, sont en effet particulièrement sujets à ce type d’addiction.

i Pourquoi?

La cocaïne est utilisée comme dopant. Elle agit comme stimulateur et augmente la résistance à la fatigue. Cela permet à celui qui en consomme de travailler davantage. Mais cette drogue peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, de l’hypertension, des spasmes ou de l’épilepsie. Sans oublier le danger d’overdose.

i Comment les banquiers arrivent-ils dans votre service?

Tous les patients qui nous consultent le font de leur plein gré. Les motivations par contre peuvent fortement varier: pression de l’employeur, pression d’un conjoint, difficultés judiciaires ou problèmes physiques.

i Les banquiers dépendants sont-ils des toxicomanes comme les autres?

Non, il ne s’agit pas de patients «classiques». Leurs problèmes sont différents de ceux d’un toxicomane de rue. La première différence, liée à l’argent, c’est la «qualité» des produits qu’ils consomment: la cocaïne est plus pure, plus fiable, plus constante aussi. Même si cela n’enlève rien à sa dangerosité, ça évite des problèmes supplémentaires que l’on rencontre avec des produits davantage frelatés. En outre, le mode de consommation privilégié, c’est la voie nasale, il n’y a que très peu d’injection chez les banquiers. Enfin, ces derniers souffrent moins de polytoxicomanie, même si certains combinent la cocaïne avec des médicaments ou de l’alcool.

i Le traitement est-il différent?

Oui, en partie. Les séquelles sociales sont d’habitude moins sévères et le traitement peut se concentrer sur les conduites addictives, sans devoir «réparer les dégâts sociaux». Les personnes qui souffrent d’une addiction à la cocaïne ont généralement mis en place des automatismes comportementaux. Ils ne décident plus de prendre de la cocaïne, ils la prennent sans réfléchir. Nous avons essentiellement une approche dite motivationnelle: nous devons les faire réfléchir sur leurs actes pour qu’ils ne soient plus automatiques. C’est donc un travail uniquement psychologique et nous n’avons pas recours aux médicaments. Les banquiers ont davantage de chance de sortir de leur addiction que d’autres toxicomanes.

Le Matin Dimanche

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5 commentaires:

  1. vraiment fou ces banquier

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  2. les gens qui ecrivent ces torchons ne se sont jamais shooter a la coke, ca se voit.
    mascarade et farine, c est le cas de le dire...
    le coup du medecin qui parle de patient avec un bouquin entier de theorie sans jamais de pratique...
    comme coluche qui etait citer le post d avant disait : le doyen de la faculte, il vendait de l intelligence, il en avait pas un echantillon sur lui dis donc!...

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  3. si avant on disait : j ai trop sniffer, j'ai mal au narines...
    maintenant on dira : j'ai trop trader aujourd'hui, j'ai les AGIO qui me grattent...

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  4. Ca pourrait concerner même beaucoup de politiciens, voire le sommet du pouvoir...

    Je connais des gens qui sniffent tous les jours depuis plusieurs années, je les vois se transformer au fur et à mesure : les tics, le regard furtif, et la parano doublée de mégalomanie.

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  5. Désolé, Mahamudra, j'ai pas bien lu le début de l'article... les politiciens aussi, on est d'accord.

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