jeudi 10 novembre 2011

Zone euro: Des rumeurs

Rumeur n°1
(Handelsbaltt - Bloomberg) Merkel aurait chargé une commission du CDU (son parti) de définir des possibilités pour sortir de l'euro. Les pays qui ne peuvent ou ne veulent plus doivent pouvoir sortir de l'euro en restant membre de la communauté européenne. Les contrats de l'UE ne prévoient pas de sortie de l'euro. On ne peut pas dire si la commission pense à la Grèce ou à l'Italie, ou bien à l'Allemagne.

Ca n'a pas de sens. Les contrats de l'UE ne prévoient pas non plus de bailouts. Il y a des pays non-euro membres de la zone. On ne voit pas bien ce qu'il y aurait à préparer. Surtout que les DM sont déjà imprimés.
Dans son discours du 9.11 Merkel parle d'une "nouvelle Europe", la réponse aux problème doit être "plus d'Europe" et non pas "moins d'Europe", une nouvelle structure (nouveaux contrats) pour obliger les pays à tenir leurs engagements au lieu de promesses non tenues.
Bref, elle s'obstine.
Et la nouvelle" du Handelsblatt, c'est du vent.

Rumeur n°2
(Reuters) Berlin et Paris réfléchiraient à une division de l'Europe. Il et question d'une Europe plus petite, plus forte et mieux intégrée. "On l'appelera toujours l'euro, mais avec moins de pays" a dit soit disant un fonctionnaire allemand.

Barroso a dit mercredi dernier dans son discours à Berlin: Une division de l'europe ne fonctionnerait pas, la question étant de savoir si la zone euro va s'effondrer ou continuer. Mais l'UE ne perdra pas sa position sans se battre. Il évoque des instruments comme le FESF ou le ESM.

Les instruments en questions sont définitivement morts. Merkel aussi a toujours refusé catégoriquement une division de la zone euro. Barroso défend son job et Merkel, sa mission.
Apparemment il s'agit surtout d'un "plan" ou plutot rêve français ou l'allemagne, privée de sa souverainité, continuerait à alimenter la france.

Conclusion: L'UE continue à brasser du vent, chacun essayant soit de remplir sa mission coute que coute, soit et surtout de sauver ses fesses.

Insider de la DB in Francfort:
La Deutsche Bank prévoit 25% d'inflation pour 2012. Pour 2013, aucun prognostique n'est possible. La BCE, la politique et le lobby de l'exportation exercent une pression brutale sur la DB (pour garder l'euro). Les responsables de la DB sont démotivés comme jamais.

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