dimanche 23 janvier 2011

Libérer la terre des illusions terrestres et de leur tyrannie.

Je viens de recopier la préface du bouquin que je lis. Sans l'accord de l'auteur bien entendu mais il ne m'en tiendra pas rigueur , j'en suis sur ! :D


ayez le courage de tout lire!


Libérer la terre des illusions terrestres et de leur tyrannie.

En inaugurant, il y a près de 10000 ans, un système d'exploitation de la nature terrestre et humaine, la révolution agraire a donné naissance à une civilisation marchande dont l'évolution et les formes sont, en dépit de leur grande diversité, marquées par la persistance de quelques traits partout dominants : l'inégalité sociale, l'appropriation privative, le culte du pouvoir et du profit, le travail et la séparation que celui -ci introduit dans le corps entre les pulsions de vie et l'esprit, qui les prétend dompter et réprimer, de la manière même dont il agit à l'endroit des éléments naturels.

La relation qui, dans l'économie de cueillette antérieure à l'apparition de l'agriculture intensive, s'était établie par osmose entre l'espèce humaine et les règnes minéral, végétal et animal, à cédé la place à sa forme aliénée, à la religion, assujettissant la terre à un empire céleste, à une putrescence éthérée grouillant des créatures fantasmatiques appelées Dieux, Déesses, Esprits.

Les liens, qu'une manière de compréhension affective avait tressés entre les éléments du vivant, devinrent les chaines d'une tyrannie tutélaire, régnant, dans sa tonitruante vacuité, des hauteurs de l'au-delà.

Les religions institutionnelles sont nées de la peur et la haine vouée à la nature. Elles reflètent unanimement l'hostilité engendrée, il y a quelques dix milles ans, par le pillage a des fins lucratives, des biens prodigués par la terre. Partout où les éléments naturels sont célébrés au nom de la fécondité, leur culte témoigne des rituels barbares, d'holocaustes, de sacrifices sanglants, de cruautés que seuls ont le talent d'imaginer des misérables refoulant leurs pulsions de vie et cautionnant, par les mandements de l'esprit, cet instinct prédateur bestial qu'il appartient précisément à l'humanité, non de transcender mais de dépasser.

Le sens humain consiste à contrôler la prolifération chaotique de la vie, à intervenir de telle sorte que l'exubérance créatrice se propage sans se détruire par surabondance, à empêcher que le rayonnement vital ne s'inverse en radiation mortelle, comme un besoin d'amour non satisfait se transforme en animosité.

C'est aussi bien : maintenir parmi les animaux sauvages un équilibre entre proies et prédateurs; prévenir le dépérissement des arbres en surnombre et la combustion des taillis en éclaircissant les forets; donner naissance à des enfants qui seront désirés, aimés , choyés, éduqués dans l'amour de la vie, et non encourager la prolifération nataliste et les condamner ainsi à la pauvreté, à la maladie, à l'ennui, au travail, à la souffrance, à la violence.

Toutes les religions, sans exception aucune, oppriment le corps au nom de l'esprit, méprisent la terre au nom du ciel, propagent la haine et la cruauté au nom de l'amour. Les idéologies n'agissent pas autrement, sous prétexte d'assurer l'ordre social et le bien public. Se borner à opposer la laïcité du pouvoir au pouvoir des religions, c'est combattre le mensonge sacré avec les armes du mensonge profane.

Les prêtres tirent leur hégémonie du chaos social et de la misère. Ils ont besoin de ce fourmillement, où la survie pullule aux dépens de la vraie vie pour s'arroger le privilège d'opérer, selon des directives prétendument divines, des coupes claires dans la surabondance des peuples.

Ils supplicient, ils immolent, ils éliminent les surplus, ils légalisent les hécatombes au nom du Tout-Puissant.

Ils prônent le salut du clan, de la tribu, de la communauté, de l'espèce par le nivelage de la mort souveraine.

Ils ouvrent sur une vie mythique, dont la richesse pallie les carences d'ici bas, l'invisible porte de leur certitudes dogmatiques.

L'individu est sacrifié au grégaire. Dans le pressoir des rituels d'endoctrinement, la joie de vivre, comprimée, foulée, écrasée, laminée, crève et laisse d son cadavre suinter la foi. Une croyance qui prône le salut au prix d'une vie mutilée tue. Comment s'en étonner?

Le principe de fatalité, selon lequel à chaque instant la mort saisit le vif, illustre ce mécanisme d'autorégulation, auquel le chaos proliférant recourt spontanément. De là l'obscurantisme, l'intelligence obturée, le "credo quia absurdum", qui, en occultant la puissance créative de l'homme, révoquent depuis des millénaires notre unique éventualité d'accéder à la vie et de la propager.

Le prétendu retour des religions ne fait que traduire une de ces régressions où le passé se manifeste par une résurgence factice et passagère. Il n'y a d'archaïsmes rameutés que spectaculaires et parodiques.

En arasant nos modes de croyances et de pensées traditionnelles au bénéfice du calcul à court terme, le mercantilisme planétaire a fait des religions et des idéologies politiques de simples éléments conjoncturels sur l'échiquier de ses besoins. Il les restaure et s'en débarrasse selon que le marché juge leur appoint nécessaire ou superflu.

Le principe écœurant du "tout est permis pourvu que cela rapporte" a frappé de nausée les sociétés les plus diverses et du nihilisme la philosophie des affaires.

Le consumérisme a dévoré le christianisme. Après Jésus, Jéhovah, Moon, Dalai Lama, Mohammed lui aussi entrera chez Macdonald comme un affiquet offert en prime.

On s'en réjouirait si le culte de l'argent ne servait de déversoir à tous les autres.

L'esprit religieux a beau surnager telle l'eau croupie d'un passé paludéen, les institutions ecclésiales ne sont plus que des emballages d'un produit mercantile.

L'œcuménisme mêle dans le même baquet le catholicisme vaticanesque, le calvinisme de Wall-Street, les mafias opérant sous les drapeaux du sunnisme, du chiisme, du wahabisme, du sionisme , de l'hindouisme, du sikhisme. Le Dieu de l'agiotage et la foi en n'importe quoi serventt de fourre-tout à descroyances obsolètes et à des fantasmagories à la Jérôme Bosch, dont on a oublié un peu vite qu'elles ont, il n'y a pas si longtemps, contribué à la vague extraordinaire des sectes. Il est dans la logique marchande de récupérer à son profit la déperdition de l'âme qu'elle provoque. En la matière, une mode vaut l'autre.

Le capital mène, sous tous les climats qu'il dégrade, une véritable guerre froide à l'ensemble des populations du globe. Elle parodie l'ancien affrontement qui opposa l'Est à l'Ouest, l'empire de Moscou à l'empire Américain. C'est aujourd'hui, à l'échelle planétaire, une guerre de gangs et de tribus, commandités par les marchés de l'armement, du pétrole, de la narcopharmacie, de l'agroalimentaire, des biotechnologies, de l'informatique, des groupes financiers, des services parasitaires, de la pêche intensive, du commerce des êtres humains, du trafic d'animaux, du pillage des forets.

La seule Internationale, hélas, effective et efficace, est désormais celle des morts vivants qui ont besoin de faire de la Terre un cimetière. Il est vrai que le mouvement ouvrier avait déjà abandonné l'internationalisme aux staliniens de l'ancien empire soviétique et à ses séides, les Mao, Pol Pot, les Ceausescu, les Castros et autres caudillos. Comment le réflexe de servitude volontaire, obtenu avec tant de zèle par matraquage de l'information et de l'éducation, ne fournirait il pas un taux d'audience accru aux modes promotionnelles du fatalisme, qu'elles soient laïques ou religieuses? (Ceux qui en l'occurrence, raillent la résignation du musulman feraient bien de s'interroger sur la leur.)

Issues généralement du système économique qui les régurgite en atteignant aujourd'hui à son apogée et à son point d'effondrement, les religions, tout à la fois dérisoires et menaçantes, sont à l'image de l'argent virtuel qui, du haut d'absurdes et abstraites cotations boursières, détruit en rase-motte la métallurgie, les textiles, l'agriculture naturelle, la santé, l'enseignement, les services publics, l'existence de millions de personnes.

De cette bulle spéculative financière enflant sans cesse et dont les économistes prévoient l'éclatement, procède un esprit apocalyptique, moins empreint de peur que de cynisme.

Reproduisant le vieux schéma de la fin du monde -si fréquemment associé, jadis, à des revendications égalitaires- le programme de destruction de la planète et de la vie terrestre s'identifie aujourd'hui sans vergogne au salut du monde des affaires. Comment cette vision éminemment religieuse ne s'adjugerait-elle pas une place prépondérante dans le spectacle?

Rien ne suscite plus de fascinations triviales et morbides que la mise en scène, réglée selon un manichéisme à fonction variable, de bons et mauvais anges exterminateurs, dont les milices interchangeables rameutent indifféremment corrupteurs de climats, empoisonneurs d'aliments, pollueurs en tous genres, fauteurs de guerre et de misère, tueurs, massacreurs, terroristes brandissant ou non le drapeau d'une Cause.

Une seule chose n'apparait pas dans le spectacle universel et dans ses scénographies de la mort en direct et en coulisses :la simple évidence pour des millions d'êtres humains que la vie existe et mérite d'être vécue.


Les sociétés patriarcales ont toujours méprisé la quête d'une félicité terrestre. Maintenant que les valeurs fondatrices de la société grégaire se dissolvent dans les eaux de vidange du calcul égoïste, chacun se retrouve seul à jalonner son chemin, seul à errer dans l'absence de repères avec l'angoisse de se perdre, seul à miser sur lui-même, à découvrir ses ressources personnelles; sa faculté de créer, ses vrais désirs et la résolution de les mener à bien.

C'est ici, à l'endroit même où, à travers la crise planétaire, s'esquisse une mutation, que la naissance plausible d'un monde nouveau fait renaître du passé des figures qui résistèrent à l'obscurantisme , se dressèrent contre l'oppression, prônèrent l'émancipation de l'homme et de la femme, témoignèrent, par une insolente modernité, d'une radicalité émergeant à peine aujourd'hui : Aleydis de Cambrai, Marguerite Porète de Valenciennes, Willem Cornelisz d'Anvers, Heilwige Bloemardinne de Bruxelles, Dolcino et Margarita de Novare, Thomas Scoto de Lisbonne, Francisca Hernandez de Salamanque, Herman de Rijswijk, Éloi Pruystinck d'Anvers.

On notera que, du Moyen-Age à la renaissance, nombre de femmes ont , avec pertinence combattu l'oppression religieuse au nom de l'amour, de la liberté du désir, de la générosité de la vie.

L'émancipation de la femme va de pair avec le déclin du patriarcat, dont le sort est lié au système d'exploitation de la nature. C'est pourquoi elle constitue aujourd'hui un élément moteur de la conscience humaine.

Faut il rappeler que les femmes siciliennes furent les premières à combattre victorieusement la mafia, que le courage des femmes arabes, iraniennes, afghanes aura raison du despotisme que l'homme exerce sur elles afin d'oublier combien il est lui-même foulé aux pieds par une oppression similaire?

Parce qu'elle professe la peur et le mépris de la nature, il n'est pas de religion qui ne professe la peur et le mépris de la femme. Mais, après l'avoir si longtemps convaincue de revendiquer cette servitude dont le mâle se prévaut dans sa hantise d'être cocu, la tradition patriarcale vacille et est battue en brèche. La peur du mâle d'être détrôné n'est sans doute pas étrangère aux sursauts de rage de ces mouvements populistes laïcs, dont les intégrismes ne sont que la version religieuse plus archaïque encore.

Que le machisme aux abois découvre un secret réconfort au cœur des citadelles du fondamentalisme, du nationalisme, du tribalisme explique aussi pourquoi la volonté virile et démocratique d'éradiquer les totalitarismes religieux et idéologiques s'embourbe si aisément dans l'indignation molle, les résolutions inopérantes et les homélies de l'humanisme bêlant.

Toute religion est fondamentaliste dès l'instant qu'elle à le pouvoir. Si, comme le remarque d'Holbach, « curés, prédicants, rabbins, etc jouissent de l'infaillibilité toutes les fois qu'il y a danger à les contredire » , prenons garde d'oublier combien ils excellent à se montrer doux, flatteurs et conciliants aux temps que leur est ôtée la commodité d'opprimer.

Abandonnez l'État à l'Islam et vous aurez les talibans, la charia ; tolérez le totalitarisme papiste et l'Inquisition renaitra, et le crime de blasphème et la propagande nataliste pourvoyeuse de massacres. Endurez les rabbins et ne vous étonnez pas que ressurgisse le vieil anathème de la religion hébraïque contre les goyims : « que leurs os pourrissent! »

Il est temps de redire avec force : que nul ne soit empêché de pratiquer une religion, de suivre une croyance, de défendre une idéologie mais il ne s'avise pas de l'imposer aux autres et – chose plus inacceptable encore- d'endoctriner les enfants. Que toutes les convictions s'expriment librement, même les plus aberrantes, les plus stupides, les plus odieuses, les plus ignobles, à la condition expresse que, demeurant en l'état d'opinions singulières, elles n'obligent personne à les recevoir contre son gré.

Rien n'est sacré. Chacun à la droit de critiquer, de railler, de ridiculiser toutes les croyances, toutes les religions, toutes les idéologies, tous les systèmes conceptuels, toutes les pensées. Il a le droit de conchier dans leur totalité les dieux, les messies, les prophètes, les papes, les popes, les rabbins, les imams, les bonzes, les pasteurs, les gourous, tout autant que les chefs d'état , les rois et les caudillos en tous genres.

Mais une liberté se renie dès l'instant où elle n'émane pas de la volonté de se vivre pleinement. L'esprit religieux ressuscite partout où se perpétuent le sacrifice, la résignation, la culpabilité, la haine de soi, la peur de la jouissance, le péché , le rachat, la dénaturation et l'impuissance de l'homme à devenir humain.

Ceux qui tentèrent de détruire la religion en la réprimant n'ont jamais réussi qu'à la ranimer, car elle est par excellence l'esprit de l'oppression renaissant de ses cendres. Elle se nourrit de cadavres et il lui importe peu qu'entremêlés dans ses charniers les vivants et les morts soient indifféremment les martyrs de sa foi ou les victimes de son intolérance. Le virus religieux reparaitra tant qu'il y aura des gens pour geindre en se parant, comme d'un titre de noblesse, de leur pauvreté, de leur état maladif, de leur débilité , de leur dépendance, voire d'une révolte qu'ils vouent à l'échec.

Dieu est ses avatars ne sont jamais que les fantasmes d'un corps mutilé. La seule garantie de mettre fin à l'empire céleste et à la tyrannie des idées mortes, c'est de renouer les liens entre le pulsions du corps et l'intelligence sensible qui les affine. C'est de rétablir la communication entre la conscience et la seule radicalité qui soit : l'aspiration du plus grand nombre au bonheur, à la jouissance, à la créativité.

Il n'y a que l'invention d'une vie terrestre, dévolue à la richesse de nos désirs, pour accomplir le dépassement de la religion et de sa servante maitresse, la philosophie.


1Er janvier 2005


Raoul Vaneigem 1934 - "le mouvement du libre-esprit. généralités et témoignages sur les aflleurements de la vie à la surface du moyen-âge, de la Renaissance et incidemment , de notre époque", L'or des fous, 2005.


16 commentaires:

  1. Particulièrement indigeste et écœurant !

    Bon courage :-p

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  2. C'est quoi l'émancipation de la femme, string, féminisme, avortement...etc ?

    La religion régit la société pour ne pas qu'elle

    tourne en couille.

    L'intégrisme a été encouragé par les occidentaux

    et leurs hommes de pailles dictateurs des

    pays "musulmans".

    La barbarie a certaienement plus sévit durant ce

    dernier siècle (deux guerres mondiales,

    capitalisme sauvages qui fait de l'homme un

    esclave des temps dit "moderne) que durant le

    Moyent-âge. L'intégrisme est entretenue par les

    états-unis et leurs alliés. Je m'arrête là, je

    ne pense pas que je vais convaincre grand monde

    si les gens ne font pas leur propre recherche...

    Ukan

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  3. cela est clair que le monde occidental et sa décadence ont accéléré un intégrisme religieux et quelque soit la religion ,il est clair qu' en afghanistan plus l'occident se battra ,plus la résistance et l'intégrisme grandiront mais maintenant,au jour d'aujourd'hui, ce n'est plus la raison qui commande mais l'argent ,le mal du monde qui amènera l'homme à sa perte si les questions de profit existent encore demain

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  4. La quête de la spiritualité si elle passe par

    DIEU où est le problème.

    Le but des illuminati, de la franc-maçonnerie

    est de faire disparaître les religions, la

    spiritualité du coeur des hommes pour

    la remplacer par le matérialisme.

    Ukan

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  5. c'est pas déjà fait ? Quand au spirituel, il suffit de regrder du coté du vatican, fric, sexe, pédophilie, magouilles, etc.........

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  6. "Quand au spirituel, il suffit de regrder du coté du vatican, fric, sexe, pédophilie, magouilles, etc......... "

    Fort.

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  7. Dans le même genre:
    "Hors de l'ultime tyrannie"

    L'ultime tyrannie dans une société n'est pas contrôle par la loi martiale. C'est le contrôle par la manipulation psychologique de la conscience, à travers laquelle la réalité est définie de telle sorte que ceux qui s'y trouvent ne réalisent même pas qu'ils sont dans une prison. Ils n'ont même pas conscience qu'il y a quelque chose à l'exterieur de ce que l'on vous a enseigné comme faisant partie de ce qui existe. C'est là où parfois vous vous aventurez et c'est là que nous voulons que vous demeuriez, soit à l'exterieur de là où la société vous a dit que vous pouvez vivre.

    Vous avez été controlés comme des moutons dans un enclos par ceux qui croient que vous êtes leur propriété -- à partir des gouvernements et du gouvernement mondial, jusqu'à ceux qui sont dans l'espace. Vous avez été privés de la connaissance par un contrôle de fréquence. Pensez à fréquence comme s'il s'agissait d'une diffusion et d'une réception individuelles par laquelle vous pouvez syntoniser la station de votre choix. Il s'agit de la diffusion d'ondes porteuses d'intelligence. La gamme des fréquences est illimitée, et la diversité de contenu intelligent transmis est illimitée.

    Le contrôle de la fréquence limite le nombre de stations que vous pouvez syntoniser. Comme membres de la Famille de la Lumière, vous devez ancrer de nouvelles fréquences à travers le chaos statique et les amener au sein du royaume physique. L'eventail d'accessibilité à une diversité de fréquences a été trés minime sur cette planète depuis trés longtemps en raison de nombreuses choses dont il est extrèment urgent que vous preniez conscience. Tandis que vous apprenez ce qu'il en est au sujet de votre propre histoire personnelle et que vous découvrez tout un ensemble de comportements ineptes que vous devez abandonner et changer, la planète palpite à travers ses propres modèles de comportements. Vous êtes sur le point de répéter l'histoire à un niveau planètaire, d'une façon des plus dramatique.

    Vous êtes venus pour modifier et enlever la fréquence de la limitation et pour amener la fréquence de l'information. Lorsque vous êtes informés, vous progressez au-delà de la nécessité d'avoir peur. Lorsque vous ne vous sentez ni informés, ni en contrôle de la situation, vous ne pouvez pas comprendre les choses d'un point de vue global. Vous êtes tous venus pour éveiller quelque chose à l'interieur de vous mêmes, à l'interieur du code génétique de votre être -- l'ADN -- et vous répondez à cet appel intérieur. C'est pourquoi vous êtes dans une quête de sens dans tous les aspects de votre vie.

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  8. Dépendant nous le sommes de nos désirs. Mais que sont nos désirs sinon ceux qui nous sont envoyés par ceux la mêmes qui nous gouvernent ?
    Tous ce a quoi nous aspirons ne fait que nous lier plus étroitement au système qui nous presse et nous évacue.
    Dans le même temps tout est mis en place pour annuler la possibilité de réflexion.........
    Dur constat.

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  9. Pfffiiiuufff... J'ai enfin rehussi à tout lire... La premiere partie etait en effet tres difficile à lire! Mais ce gars dit les choses comme je le pense, avec des mots que je ne connais pas! :D
    Donc, en conclusion je dirai: "C'est pas faux!"

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  10. Cherche la liberté et tu te retrouveras esclave de tes désirs. Cherche la discipline et tu trouveras la liberté.

    Peace.

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  11. Zangao: comment avancer sans tirer ce constat ?

    Tant que tu ne remarque pas ta roue crevé tu ne peut pas rouler et la changer, ou ce serat plutot chaotique.

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  12. Comme si c'était l'Homme (avec une mayuscule...) qui dirigeait sa destinée !!

    Donc: " l'aspiration du plus grand nombre au bonheur, à la jouissance, à la créativité " aurait déjà du changer tout ce merdier, non ?

    Ce n'est pas le cas visiblement...
    :-(

    Toutes ces femmes emancipées, libérées qui sont au pouvoir dernièrement ne font pas mieux que les mecs !

    Parole d'un mec.

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  13. "Tant que tu ne remarque pas ta roue crevé tu ne peut pas rouler et la changer, ou ce serat plutot chaotique".

    Mais aujourd'hui tout le monde avance avec 4 roues crevées et tous affirment que c'est normal, que c'est comme ça et qu'il faut s'y faire..... le monde de dupe dans lequel nous évoluons ne peut fonctionner sans cette profonde altération de la réalité. Altération maintenue en partie grace aux faux besoins,courir après un leurre empêcjhant de voir le paysage !
    Quand les conditions économiques feront que cette surconsommation sera limité, alors peut être un changement s'opèrera.
    C'est la ou une question se pose, pourquoi, alors que la paix sociale n'est maintenue que grace a cette boulimie de superflu, a cette possibilité de s'étourdir par l'achat compulsif, les autorité en restreignent le fonctionnement ?

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  14. "Toutes ces femmes emancipées, libérées qui sont au pouvoir dernièrement ne font pas mieux que les mecs !"
    C'est normal, car elles evoluent dans un monde de mec... Donc les femmes qui pourraient changer le monde n'evoluent pas dans ce monde... Sauf peut etre Maha (les attaques personnelles dans ce sens, ça marche aussi?) ;-)
    Depuis l'age de 14 ans, je suis persuadé qu'une societé matriarcal serai mieux que la presente que nous subissons...

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  15. Tu me cherches hein Gniu ;-)
    Je pense qu'il ne faut pas parler de "femme" mais de "principe féminin", dabord et d'une.
    C'est toujours une certaine sorte d'individu (H ou F, ca ne joue aucun role) que le "système" cultive.
    Quand tu es admise au milieu d'une bande de renard, tu essaie un peu de camoufler ton coté poule. Question de survie.

    Ca va changer

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  16. Une poule.. hahaha... Une poule qui pond des oeufs d'or?? hohoho...
    Ps: Ma fille lit justement en ce moment même precis " la poule aux oeufs d'or"! Le hasard n'existe pas!... :D

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