dimanche 30 janvier 2011

Inflation des matières premières: La faute à qui?

Un coup de zoom sur la schizophrénie humaine:

La prix élevé du riz déclenche la panique

Le Bengladesh veut importer deux fois plus de riz que prévu. Le prix dans les pays pauvres atteint des records. Financial Times Deutschland

Le prix du coton explose
Le prix du coton a atteint un nouveau record. Le marché est en train d'exploser. n-tv

Ca s'appelle de l'hyperinflation

2,5 billions USD sont investis dans les "futures", 30 fois plus qu'il y a 10 ans. Le blé et le mais sont 3 fois plus chers qu'il y a 10 ans. Rien que les 6 derniers mois, les prix pour les matières premières de base ont doublé. Les politiciens continuent de parler de déflation.

Le nombre de personnes à nourrir va bientot dépasser les 7 milliards. Les pays en voie de développement consomment plus de viande (1 kilo de viande de boeuf nécessite 7 kg de mais). Les carburants verts font également monter la demande.

A cette augmentation " naturelle" de la demande répondent des marchés repliés sur eux-memes et des économies planifiées.

Le résultat: des prix qui grimpent. Les spéculateurs ne font que suivre le mouvement. Ils essaient aussi de compenser ainsi les risques pris sur les marchés des actions et des obligations. Il ne s'agit pas de "joueurs" mais d'investisseurs "honnêtes" comme les caisses de retraite, qui essaient de répondre aux attentes croissantes de leurs clients.

Qu'ils soient responsables de cette hausse, ou qu'ils ne fassent qu'accentuer la tendance, la question est aussi de savoir d'ou vient cet argent. La réponse est desagréable: Cet argent qui spécule sur des tonnes de blé vient directement des presses à billets US et européennes. Dans ces régions, la masse monétaire croit beaucoup plus vite que l'économie, ce qui diminue la valeur de l'argent. En plus, la Fed et la BCE ont abaissé les taux d' interêts, pour procurer de l'argent pas cher aux ménages endettés, ce dont les spéculateurs profitent egalement. C'est cette politique monétaire lamentable qui est la véritable cause. Accuser les investisseurs, c'est un peu comme accuser la tronçonneuse, quand on est en train de scier la branche sur laquelle on est assis. DiePresse

Bref, pas de pénuries, mais comme toujours notre eternelle bêtise. Désordres agricoles mondiaux

1 commentaire:

  1. Un moment donné, il faudra bien payer avec de

    l'or ou de l'argent-métal !

    Ukan

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