Seules les évènements de masse sont visible dans les médias, la Tunisie actuellement ou un peu moins la manif d'hier en Hongrie (article ci dessus).
Invisibles dans les médias sont les "petites révolutions": Les individus qui décident de changer leur mode de vie. Et pourtant, ça remplirait des pages, et c'est ça qui va faire changer les choses, plus que les mouvements de masse.
J'ai entendu récemment une interview d'un manifestant anti-castor que j'aimerais bien traduire:
Question: Combien de manifestations anti-castor avez vous déjà organisé?
Réponse: 30
Question: Et combien de transports avez vous empéché?
réponse: Aucun.
Hongrie : les opposants à la loi sur les médias ne désarment pas
Manifestation pour la liberté de la presse à Budapest en Hongrie, le 14 janvier 2011.
Entre 10.000 et 15.000 personnes ont manifesté à Budapest vendredi 14 janvier 2011 au soir, contre la loi sur les médias adoptée le 21 décembre par la droite hongroise. C’est la première manifestation de cette ampleur organisée, non pas par des partis politiques, mais par des internautes sur Facebook… Des manifestations de solidarité se sont déroulées au même moment à Vienne et à Berlin.
Depuis quelques semaines, plus de 70.000 internautes se connectent sur Facebook pour protester contre la loi.Une dizaine de milliers se sont retrouvés vendredi 14 janvier 2011 au soir sur la place du Parlement. A la tribune, l’actrice Dorka Gryllus a lu une déclaration en sept points, dans laquelle les manifestants demandent au gouvernement de modifier la loi sur les médias.
Eszter Babarczy est professeur à l’université, elle est l’une des organisatrices de la manifestation, elle explique pourquoi la loi pose problème : «C’est une recette pour créer une machine à propagande ! Ils ont mis en place un organisme de censure ! Je ne pense pas qu’ils vont l’utiliser pendant la présidence européenne, mais la presse a déjà peur, et ça se voit. Plusieurs médias étrangers ont annoncé notre manifestation… mais il n'y a pas un mot dans les médias hongrois. Rien de rien !»
La foule a repris en chœur un air célèbre de la période communiste, la Rose jaune, une chanson de Janos Brody qui raconte que le peuple ne croit pas aux mensonges de ses dirigeants. Un clin d’œil à Viktor Orban, le Premier ministre hongrois : quand il était un jeune dissident, il a lui aussi fredonné cet air là. Aujourd’hui, les Hongrois le chantent contre lui. RFI
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