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Ils organisent le "pour", ils organisent le "contre" et ils savent bien sur qui va gagner. Ils sont partout, partout ou ça bouge c'est eux. Les moutons eux ne bougent pas sauf quand on leur fout des coups de latte, c'est bien connu. L'histoire est faite par les bougeurs de moutons.
Allemagne : Quand la City de Londres finance la manif antinucléaire
22 septembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Samedi dernier, entre 50 et 100 000 personnes ont défilé à Berlin contre la volonté du gouvernement allemand de retarder sa sortie du nucléaire. Déjà en déficit énergétique chronique, l’Allemagne verra disparaître son tissu de PME industrielles si elle ferme ses 17 derniers réacteurs nucléaires : le coût de l’électricité explosera et sa quantité disponible se réduira. Angela Merkel a donc décidé de prolonger la durée de vie des centrales allemandes de 8 à 14 ans, ne faisant que repousser le problème. Mais c’est assez pour réveiller la fureur du lobby écolo anti-humain qui sert de troupe d’infanterie à un impérialisme financier qui a toujours combattu l’idée de républiques agricoles et industrielles développées autour de la créativité humaine.
Les réseaux associatifs Campact et Bund, qui ont organisé la manifestation berlinoise de samedi, ont promis au gouvernement un « automne très chaud ». Et qui fournit la chaleur ? Eh bien ce n’est pas le nucléaire, mais la City de Londres, un organisme autrement plus dangereux. En effet, comme de nombreuses organisations écologistes telles que WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre ou Réseau Action Climat en France, les actions de Campact et de Bund sont financées par l’European Climate Foundation (ECF). Et lorsque l’on regarde de plus près l’ECF, on se rend compte qu’il s’agit d’un faux-nez des intérêts financiers de la City de Londres distribuant des millions d’euros à la cause malthusienne.
L’ECF a été créée en 2008 par Chris et Jamie Hohn du hedge fund londonien TCI et George Polk, un proche du spéculateur George Soros qui gère son Climate Fund. Dirigé par Chris Hohn, TCI reverse une partie de ses profits gagnés lors d’assauts boursiers brutaux à la fondation CIFF de Jamie Hohn, qui finance à son tour l’ECF (3 millions d’euros rien qu’en 2008). TCI mena pour le compte de la City la purge de la bourse allemande lorsque celle-ci menaçait de racheter le London Stock Exchange. Il fut aussi un des opérateurs du raid contre le producteur d’acier français Arcelor, et participa activement aux règlements de comptes entre ABN Amro, Royal Bank of Scotland et Banco Santander.
Les autres contributeurs sont : le Arcadia Fund basé à Londres, qui gère la fortune de la riche famille suédoise Rausling ; la Oak Foundation d’Alan Parker, un associé de George Soros dans la finance off-shore ; la McCall MacBain Foundation du milliardaire canadien John McCall MacBain, un associé de longue date du tristement célèbre groupe Wendel.
Cet amas visqueux d’oligarques gluants, dont le pouvoir et la fortune reposent sur le pillage de l’économie réelle, met tous ses moyens à disposition pour que l’Allemagne en finisse avec la source d’énergie qui seule permet des niveaux de vie élevés pour plus de personnes. Mais il n’y a pas non plus de quoi s’enthousiasmer à l’idée de prolonger la vie de vieilles centrales dont le concept technologique date des années 1950. Cette impasse reflète la dégénérescence économique qui nous frappe depuis 40 ans. Pour en sortir, nous devons nous réapproprier la science atomique, l’orienter vers la fission de 4e génération puis la fusion, et l’offrir en dédommagement aux deux milliards de gens qui n’ont droit ni à l’électricité, ni au développement, ni à penser l’avenir.
Il est temps de faire un choix politique : la finance ou la vie. Source Solidarité & Progrès
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A propos de finance et politique et autres relations dégueu:
RépondreSupprimerhttp://www.rue89.com/2010/09/28/serigny-conseiller-de-woerth-ange-du-paradis-fiscal-panameen-168554?page=1#commentaires
Mais bon, rien qui soit à même de quoi entamer la zenitude du peuple de France.
ALERTE - Le ministre allemand des Finances hospitalisé
RépondreSupprimerBERLIN - Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a été hospitalisé mardi pour environ quatre semaines en raison d'escarres, a annoncé le ministère.
(©AFP / 28 septembre 2010 15h00)
…des escarres de gestion ou de langage ?
On va bien rigoler cet automne !
Korrigan
il pourrit sur place, c'est ien la preuve qu il est deja mort, le ministre zombi
RépondreSupprimerL'histoire est faite par les bougeurs de moutons.
RépondreSupprimerJ'aimerai bien y croire, mais ma perception est que l'histoire a été faite par des bergers qui changeaient juste de sifflets de temps en temps, le troupeau est resté identique et même mieux géré ...
c'est bien ce que je voulais dire. Qui bouge les moutons, à part le berger?
RépondreSupprimerEt voilà ! Le bateau pour Gaza a été arraisonné par la marine Israélienne.
RépondreSupprimerArraisonné…il y a vraiment des raisons que la Raison ignore.
Korrigan
Escarre…Escartefigue oui, on nage en plein Pagnol
RépondreSupprimerEt notre vieille pagnole cahotante à nous elle fait quoi ?
Ah oui, Lagarde meurt mais ne se rend pas !
Korrigan
Désolé Maha, mauvaise lecture de ma part ...tiens, un (autre) truc franchement révoltant :
RépondreSupprimerSur le territoire français, au moins deux millions de femmes sont victimes de violence conjugale chaque année et 400 en meurent soit plus d’une femme par jour. Entre 1990 et 1999, sur 652 femmes victimes d’assassinats, la moitié a été tuée par le compagnon ou mari et uniquement dans la région parisienne. Sur 7 000 femmes interrogées pour ce même périmètre, 10 pour cent d’entre elles ont subi des violences conjugales au cours des douze derniers mois.(...)
30 % ont été poignardées, 30 % ont été abattues par arme à feu, 20 % ont été étranglées et 10 % ont été rouées de coups jusqu’à la mort.
L’enquête ENVEFF (...) évalue à 48 000 le nombre de femmes victimes de viol. Cela représente plus de 131 victimes par jour. Notre société (...)juge moins de 2000 affaires par an aux assises pour fait de viol (chiffres ministère de la justice).
le profil de l’agresseur n’est pas toujours celui que l’on imagine (...) Il s’agit en majorité d’hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d’un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67%), de professionnels de la santé (27%) et de membres de la police ou de l’armée.
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article1518
Beurrrkkk ...quand est ce que ça pête ?????
"c'est bien ce que je voulais dire. Qui bouge les moutons, à part le berger? "
RépondreSupprimerdis tu Maha, alors peut être les loups....
Elisheba
le vrai prix du nucléaire
RépondreSupprimer( ce que semble ignorer Solidarité et Progrès !!!)
"Les ressources mondiales en uranium sont limitées, réparties entre une dizaine de pays, dont le Niger, l'un des pays les plus pauvres du monde. Selon l’ONU et la FAO, 47% des Nigériens sont en situation d’insécurité alimentaire (dont 86% des agriculteurs).
Cet uranium profite à AREVA, mais il nuit aux Nigériens : en quelques années, deux mines d’uranium et 130 permis de recherche minière ont spolié les habitants et les terres agro-pastorales voisines. À cause de l'extraction de l'uranium, on assiste à une destruction de la flore et la faune, à une contamination de l’air par les poussières et les gaz radioactifs, et à une très importante contamination de l’eau, accompagnée de l’épuisement de deux grandes nappes fossiles, à hauteur de 70% de leurs réserves. Les mineurs nigériens travaillent dans des conditions épouvantables pour leur santé. La population locale est malade de la radioactivité. Voilà le vrai prix de l'électricité nucléaire, payé ici par les seuls Nigériens.(...)
La production d'EDF SA nécessite de l'uranium en provenance de pays instables et dangereux comme le Niger. Cet épisode met en lumière le néocolonialisme français, cette "Françafrique" qui génère de nouveaux conflits, pille les ressources naturelles, détruit l'environnement, met en péril les populations autochtones, mais aussi les employés d’entreprises comme AREVA ou Vinci.(...)
la France devrait prendre en compte la crise humanitaire et écologique liée aux mines d'uranium, au Niger et ailleurs.
S'il fallait répercuter le coût de cette crise sur le prix du Kilowattheure, ce serait la fin du mythe de l'électricité nucléaire "bon marché". L'avenir n'est pas au nucléaire, mais aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables."