lundi 29 novembre 2010

Révélations Wikileaks "11-Septembre de la diplomatie mondiale"

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Le nom est bien trouvé, puisqu'il s'agit du même genre d'arnaque, cette fois dans le but de semer non pas la terreur, mais la pagaille.
Il ne reste plus qu'à spéculer sur les conséquences voulues et planifées de ces "révélations". Solution en bas du billet.

WikiLeaks déclenche une tempête dans les capitales mondiales
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Le site WikiLeaks.org était inaccessible dimanche 28 novembre au soir. Le compte Twitter de WikiLeaks expliquait qu'il avait été victime d'une attaque 'DDoS' (attaque par déni de service, qui consiste à saturer un serveur de requêtes pour rendre un site inaccessible). Le site était à nouveau disponible lundi matin. WikiLeaks doit publier l'ensemble des documents qui ont servi de base aux articles publiés par Le Monde, El Pais, Der Spiegel, le Guardian et le New York Times.

La Grande-Bretagne a également condamné les révélations de WikiLeaks, estimant que ces documents pouvaient "mettre à mal la sécurité nationale, [ne sont pas] dans l'intérêt national et comme les Etats-Unis l'ont dit, peut mettre des vies en danger". Avant même la publication de ces documents, le ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini, avait évoqué un "11-Septembre de la diplomatie mondiale." [...] Le Monde

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Enfin, ce n'est pas un hasard si ces nouvelles révélations émanent des Etats-Unis, le pays le plus avancé technologiquement et, d'une certaine manière, la société la plus transparente, plutôt que de Chine ou de Russie. Par sa nature ouverte, une puissance démocratique s'expose à plus d'intrusions qu'un pouvoir fermé ou opaque. C'est des Etats-Unis qu'est partie la révolution Internet, c'est là aussi que vit la tradition des "whistleblowers", ces "sonneurs d'alarme" de la société civile. Et WikiLeaks le sait mieux que personne. [...]
Pourquoi "Le Monde" publie les documents WikiLeaks

Et la révélation sensationnelle que tout le monde attendait:
La peur des pays arabes face à l'Iran toujours dans Le Monde
Autre révélation absolument surprenante: Iran : comment les Israéliens ont poussé Washington à la fermeté

Concernant la fRANCE, cette révélation d'une brutalité sans égal:
Le président français Nicolas Sarkozy est décrit comme une personnalité susceptible et autoritaire. ElMundo
C'est tout, sous le titre pourtant alléchant: La diplomatie française vue de Washington. Et pourtant, il n'y est (encore) pratiquement question que de l'Iran.

Quel magnifique foutage de gueule. Encore plus mal fait que 9/11

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9 commentaires:

  1. Ces "révélations" prouvent que c'est bien un foutage de gueule .

    Sur les milliers de documents c'est tout ce qu'il y a ?

    Ca ressemble à une grosse intox pour vendre la guerre contre l'Iran .

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  2. Tout cela n'était qu'un gros plan com, histoire que touuut le monde se rue sur ces "informations".

    Le point le plus significatif est que dans ces "révélations" L'iran aurait des missiles potentiellement "nucléaires" susceptibles potentiellement d'éradiquer l'Europe...

    Si les usa devaient chercher à modifier l'opinion européen pour se farcir l'Iran, il ne s'y prendrait pas mieux...

    Là, ou on s'aperçoit à quel point ils sont cyniques, c'est qu'ils n'ont pas menti en prétendant que d'innombrables vies humaines étaient en danger.

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  3. Je n'AIPAC tout compris, ce qui me rend MOSSAD ...

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  4. bois une chi-corée, ca iran mieux

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  5. Traiter sarko de roi nu ! en pleine débandade de l'euro, l'EIRE de rien, c'est grave.

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  6. Et ben moi, mon voisin, il a pas rentrer sa poubelle de la matinée!

    Mais que fait wikilike?!

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  7. Heureusement que les médias américains nous apprennent que Sarkozy est autoritaire... Les médias français ne le savaient pas... Enfin, à part Claire Chazal...
    Satire amusée sur le sujet sur : http://douillon.canalblog.com/
    Bons Sourires
    JEAN PATRICK

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  8. La guerre froide sur la toile

    Si le choeur médiatique standard, toujours en attente, c'est son côté messianique, de l'événement qui fera simultanément bombe et date, vise, en-deçà de considérations psychopathologiques, à propos, par exemple, des relations torrides entre la France et l'Allemagne, vise par conséquent à apaiser les actionnaires d'abord, ces grands énervés qui vivent sous la lune étatique, il ne va pas jusqu'à louer le défaitisme révolutionnaire. Ça irait immédiatement à l'encontre du défaitisme qu'il pratique en milieu prolétaire, en exigeant de nous, la capitulation sans conditions devant l'internationale capitaliste, qui en est à sa troisième révolution culturelle.
    Cette révolution, qui se veut grande et glorieuse, se vante à présent d'avoir sauvé le paysan chinois de la famine et l'ouvrier français, des machines, grâce à son dieu libérateur du troisième millénaire: la mondialisation financière. Mais ce meilleur des mondes, flottant dans sa liberté immuable et mu par une justice illimitée, vient de buter bêtement sur son culot sans limites, en s'enlisant audacieusement dans sa croissance qu'il jure, éternelle. Et alors fatalement, reviennent, sur le devant de la scène tous les deus ex machina nationaux. Un dieu en cache toujours des centaines d'autres. C'est la loi de toute tragédie historique que d'être farcie jusqu'aux yeux.
    Sans état, en effet, que deviendraient les crabes de cocotier de la mondialisation, quelle serait leur bobine? Eh bien, ils seraient à l'image de ce qu'ils sont véritablement: un égoïsme plat et vulgaire, dont l'inconsistance chronique fait le lit de toutes les pègres, respectueuses, à leur manière, forte, de l'ordre, et avides de blanchiment, outre qu'il offre aux parvenus, managers et actionnaires, la dolce vita qui les motive. Sans état, tout ce beau monde n'aurait nulle part où s'abriter. Pas de guerre, sans havre de paix, comme dit un mordu du pouvoir intellectuel, en France. A chacun ses limites.

    C'est dans le cadre de ce tableau, au sujet surréaliste de l'hydre du marché à têtes en pots de fleurs présidentielles, que l'arrivée du soldat wikileaks fait tache et gâche l'idylle entre communicants et communiqués. Le choeur médiatique, en effet, a coutume de fonctionner à guichets fermés devant un public-vedette qui s'autochoisit. Cette démocratie de mameluks a les partis en horreur, en tant qu'ils sont des éléments incontrôlables, des asociaux, des fous en liberté, les esclaves maudits de Pharaon. Le nom de dieu sans attributs ne serait plus que synonyme de lui-même, autant dire rien! Mais qu'en est-il de wikileaks.org du point de vue des opinions régnantes, propagatrices d'un nouveau Kulturkampf? Ça va trop loin, gémit un pape retiré du marché qui prône une forme laïque de restriction mentale, qu'on peut résumer comme suit:

    « Dire la vérité est bien sûr un devoir ; mais il ne l'est qu'envers celui qui a un droit à la vérité. Personne en effet n'a de droit à une vérité qui fasse du tort à d'autres. »



    (lire la suit sur 1847.overblog.com)

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