Mardi 24 avril 2007
The Guardian
Traduction française: SOTT
De Hitler à Pinochet et après, l’histoire montre qu’il y a certaines mesures que tout dictateur en puissance doit prendre pour détruire les libertés constitutionnelles. Et selon Noami Wolf, George Bush et son administration semblent toutes les prendre.
L’automne dernier, il y a eu un coup d’état militaire en Thaïlande. Les leaders du coup d’état ont pris un certain nombre de mesures, plutôt systématiquement, comme s’ils avaient une liste d’achats. En un sens, c’est ce qu’ils avaient. En quelques jours, la démocratie a été supprimée : les chefs du coup d’état ont décrété la loi martiale, envoyé des soldats en armes dans les zones résidentielles, pris en main les stations de radio et de télévision, et mis des activistes patentés en détention.
Ils ne comprenaient pas ces choses à mesure qu’elles progressaient. Si vous regardez l’histoire, vous pouvez voir qu’il y a essentiellement un plan pour transformer une société libre en une dictature. Ce plan a été utilisé à maintes reprises en versant plus ou moins de sang, de manières plus ou moins terrifiantes. Mais c’est toujours efficace. Il est très difficile et ardu de créer et maintenir une démocratie – mais l’histoire montre qu’en supprimer une est bien plus simple. Vous n’avez qu’à être disposé à prendre les dix mesures.
Aussi difficile que ce soit à contempler, il est clair, si vous êtes disposé à regarder, que chacune de ces 10 mesures a déjà été initiée aujourd’hui aux Etats-Unis par l’administration Bush.
Parce que les Américains comme moi sont nés dans la liberté, nous avons du mal à considérer même qu’il est possible pour nous de devenir aussi peu libres – au sein du pays – que beaucoup d’autres nations. Parce que nous n’apprenons plus beaucoup nos droits et notre système de gouvernement – le devoir de connaître la constitution a été retiré de la propriété des citoyens pour devenir le domaine des professionnels comme les juristes et les professeurs – nous reconnaissons rarement le système d’équilibre des pouvoirs que les fondateurs ont mis en place, même s’ils sont systématiquement démantelés. Parce que nous n’apprenons plus l’histoire européenne, la mise sur pied d’un département de sécurité de la « patrie » - rappelez-vous qui d’autre était enthousiaste du mot « patrie » - n’a pas déclenché le signal d’alarme qu’elle aurait dû.
J’affirme que, sous notre nez, George Bush et son administration utilisent des tactiques éprouvées pour supprimer notre société libre. Il est temps pour nous de consentir à penser à l’impensable – comme l’auteur et le journaliste politique Joe Conason a dit que ça peut arriver ici. Et que nous sommes plus avancés que nous n’en avons conscience.
Conason a averti de manière éloquente du danger de l’autoritarisme américain. Je prétends que nous avons besoin aussi de regarder les leçons du fascisme européen et d’autres pour comprendre la gravité potentielle des événements que nous découvrons aux Etats-Unis.
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Et bien, je crois qu'ici, en france, les 10 mesures sont dans la phase de finition...
RépondreSupprimer10 mesures !
RépondreSupprimerPutain , sont plus efficaces que les couilles-molles démocrates les fachos !
Ils leur faut 30000 lois pour imposer leurs idées "progressistes " et encore ça suffit pas ,faut qu'ils prennent le contrôle des médias , bon là ils sont pas cons , ils font comme les fachos , cons mais pas trop !
Je rappelle aux blaireaux qui croient encore à ce jeu de dupes gauches-droite que le trosko Jospin a avoué que tout ce cirque médiatique était du théatre .
RépondreSupprimerLe trou du cul qui a écrit cet article devrait proposer les 10 mesures pour sortir un pays de la merde dont les a mis ses amis gauchos .
RépondreSupprimerUne idée :
http://etatdurgence.blogspot.com/2010/10/projet-politique-pour-sauver-le-pays.html#links