dimanche 12 octobre 2008

"Le système financier est au bord du collapse"

Dixit le chef du Fonds Monétaire International. Rien de neuf, sauf que maintenant on a le droit de le dire.

Aux dernières nouvelles, Merkel va jeter 400 milliards d'euros dans les banques. Qu'elle n'oublie pas de tirer la chasse d'eau.
Le danger d'une fermeture des banques lundi (ou mardi) et d'une dévaluation des avoirs semble être écarté. Il vaut mieux ne pas s'y fier et rester vigilant. La rumeur court toujours.


Et pour quoi tout ça?
Vers un gouvernement mondial
ou comment inventer une "solution" aux problèmes qu'on a soi-meme crées.
Les banques nous ont fichus dans une merde noire, Comme disait Jörg Haider: La mafia bancaire qui empoisonne le monde entier. Ca ne lui a pas porté bonheur - paix à son âme.
Et pour remédier aux problèmes, on va leur donner encore plus de pouvoir. Logique non?

Ils font de nous ce qu'ils veulent, nous sommes de la biomasse.

Ceux qui ne crèveront pas de faim ou d'autre chose auront droit au fameux système miracle. Ils auront le droit de travailler comme des ânes pour avoir le droit de survivre, et ils trouveront ça bien. Il faut bien que quelqu'un paye la note du "sauvetage".

En Allemagne, en Autriche, et ailleurs, on remplit ses étagères. L'argent (papier sans valeur) est investi en valeurs réelles, marchandises, puisque le marché des métaux précieux est asséché. L'explosion des prix devrait logiquement suivre.

Et comme un malheur ne vient jamais seul:

"Warning signs of an Israeli strike on Iran. Some key decision makers in Israel fear that unless they attack Iranian nuclear enrichment facilities in the next few months, while George W Bush is still president, there will not be another period when they can rely on the United States as being anywhere near as supportive in the aftermath of a unilateral attack" (Times Online).

On le savait déjà, mais maintenant c'est dans la presse.

les céréales pourrissent dans les ports (financialpost)
Comme on ne fait plus confiance aux "letters of credit", les céréales ne sont plus exportées. Pas grave, quand il n'y aura plus de pain, on mangera du gateau.

Complément d'information à cause d'un malentendu bien répandu:
Quand les avoirs bancaires sont dévalués, vos découverts et dettes, eux, restent. Pareil quand la banque fait faillite: Vos dettes sont vendues à une société de recouvrement. Ils viennent ensuite sonner chez vous et réclament la totalité du payement. Avec un peu de chance, ils prennent leur temps et réclament en plus des intérêts juteux.
Nous sommes là pour être tondus, il ne faut pas oublier.

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