Ayant la bonne fortune de résider près d’un autre lac de grande beauté, cette image captée par Dame Maha me fait lui dédicacer ce poème de Lamartine inspiré par l’un de nos lacs savoyards au bord duquel il aimait méditer :
« Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours !
Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux.
Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m’échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore Va dissiper la nuit.
Aimons donc, aimons donc ! De l’heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; Il coule, et nous passons »
Und frische Nahrung, neues Blut Saug ich aus freier Welt; Wie ist Natur so hold und gut, Die mich am Busen hält! Die Welle wieget unsern Kahn Im Rudertakt hinauf, Und Berge, wolkig himmelan, Begegnen unserm Lauf.
Aug, mein Aug, was sinkst du nieder? Goldne Träume, kommt ihr wieder? Weg, du Traum! so gold du bist; Hier auch Lieb und Leben ist.
Auf der Welle blinken Tausend schwebende Sterne, Weiche Nebel trinken Rings die türmende Ferne; Morgenwind umflügelt Die beschattete Bucht, Und im See bespiegelt Sich die reifende Frucht.
*** Un admirateur béat de Cocteau qui croisant son idole dans la rue susurre " un ange passe" , "qu'on l'encule" répondit Cocteau...******... "Si seulement ils enseignaient l'amour, la compréhension et la compassion... Ils devraient enseigner que la vie ne finit jamais, jamais, au lieu de culpabiliser les gens. Ils devraient enseigner qu'à notre mort, il nous sera rendu compte de chacune de nos paroles et de chacun de nos gestes, car tout a une conséquence". Dr. Elisabeth Kübler-Ross
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RépondreSupprimertu me cherches la...
RépondreSupprimerla toison d'or, c'est toi?...
RépondreSupprimerLOL bien bouclée
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RépondreSupprimeroh merde pauv Quenelle, tu t'es fait chopper par la Polizei? t'écrivais trop vite?
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Supprimerc'est pas mon jour on dirait, essaierai plus tard...
RépondreSupprimerJoli coin en tout cas.
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est beau l'Europe ! :)
RépondreSupprimerTrès joli en ouverture de blog, faudrait la garder dans un coin, en tout cas le piaf a l'air d'aimer, il est colé dessus
RépondreSupprimerPerso , je me suis plutôt occupé de mes salades ... et en soirée MIB 3 :-)
RépondreSupprimeril y a un marteau de Thorr ? J'aime....
SupprimerEt j'ai le même en pendentif ...... nananananère :-))))
Supprimerc'est l'amour vache avec quenelle sat... belle photo continue a nous faire découvrir l'allemagne ; )
RépondreSupprimerDommage qu'il faille une combi néoprène pour nager ^^
RépondreSupprimerpas du tout, l'eau avait 20° et yavait plein de monde dans l'eau (sans combi)
SupprimerAyant la bonne fortune de résider près d’un autre lac de grande beauté, cette image captée par Dame Maha me fait lui dédicacer ce poème de Lamartine inspiré par l’un de nos lacs savoyards au bord duquel il aimait méditer :
RépondreSupprimer« Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.
Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
Aimons donc, aimons donc ! De l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons »
Auf dem See
SupprimerUnd frische Nahrung, neues Blut
Saug ich aus freier Welt;
Wie ist Natur so hold und gut,
Die mich am Busen hält!
Die Welle wieget unsern Kahn
Im Rudertakt hinauf,
Und Berge, wolkig himmelan,
Begegnen unserm Lauf.
Aug, mein Aug, was sinkst du nieder?
Goldne Träume, kommt ihr wieder?
Weg, du Traum! so gold du bist;
Hier auch Lieb und Leben ist.
Auf der Welle blinken
Tausend schwebende Sterne,
Weiche Nebel trinken
Rings die türmende Ferne;
Morgenwind umflügelt
Die beschattete Bucht,
Und im See bespiegelt
Sich die reifende Frucht.
Johann Wolfgang von Goethe