La Grèce, un trou sans fond

D'après une étude de la Troika, il faudra au minimum 252 milliards à la Grèce, dans le pire des cas 444, d'après la BBC même plutôt 551. Même le "best case" ne fait rire personne. 252 milliards, c'est plus que le double de ce qui était prévu il y a 3 mois. Pour s'en sortir avec les 109 milliards qui étaient prévus, il faudra un haircut de 60% - on est loin des 21% consentis par les banques.
La conclusion sarcastique du FTD, c'est que si BCE et IMF continuent à "gagner" du temps, ce sera 90-100%.
Le BCE préfère fermer les yeux, craignant la panique sur les marchés suite à un tel haircut.

Et le Portugal est en train de suivre.

On n'a pas fini de rigoler...

Les ministres des Finances de la zone euro sont tombés d'accord hier soir pour demander aux banques privées créancières de la Grèce qu'elles acceptent une perte d'"au moins 50%" de la valeur de la dette du pays, menacé sinon de banqueroute. Figaro

Ils sont tombés daccord pour demander aux banques .... super

Le président de la Bundesbank sonne l'alarme: Elargir le FESF ne servirait à rien, une licence bancaire pour le FESF équivaut à lancer les planches à billets, ce n'est pas par hasard que les traités européens l'interdisent. Il ne voit que 2 possibilités:
- Une union politique avec possibilité de taxer directement les citoyens européens, c.a.d. une abandon de la souverainité des Etats.
- Un renforcement de l'union monétaire telle qu'elle était prévue à l'origine
Fin de traduction

Si on se met dans la peau des gouvernements on constate qu'il n'y a plus qu'une chose à faire, de leur (pauvre) point de vue: Mettre en place la dictature européenne.
Très long, très difficile, je dirais impossible.