Merkel: nous défendrons un euro fort "de toutes nos forces"

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C'est pour dire ça qu'elle est allée se planquer en Arabie Saoudite?

JEDDAH (Arabie Saoudite) - La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, que l'Allemagne défendrait "de toute (ses) forces" un euro fort.

"Je veux être très claire: l'Allemagne, en tant que grande exportatrice et première économie de l'Union européenne, a très largement profité de l'euro par le passé. C'est pourquoi nous défendrons un euro fort de toutes nos forces", a martelé la chancelière, dans un discours à la chambre de commerce de Jeddah.

Mme Merkel a toutefois également répété que le défi principal était de réduire les différences de "compétitivités entre les Etats de l'UE, et plus précisément au sein de la zone euro".

Et cela doit se faire "en s'alignant sur les plus forts, pas sur les plus faibles", a-t-elle conclu.

Romandie News

Et un bon conseil:

Containing contagion: Germany should quit the Euro
LONDON — Greece is going bust. The euro is sliding. The bond markets are in open revolt. And what does the German government decide to do? Shoot the messenger.

Extrait d'un article sur Solidarité & Progrès:
Interrogé sur ces développements par l’Executive Intelligence Review (EIR), Alfonso Tuor, un rédacteur économique du journal suisse Corriere del Ticino a indiqué qu’il estime qu’une sortie si lente de l’euro ne fonctionnerait pas. Elle se ferait au contraire par surprise « du jour au lendemain » : « Vous avez 30 jours pour échanger vos euros en marks et décider si vous voulez que votre dette soit libellée en mark ou en euros… Ça devrait se faire de la même façon que quand Nixon suspendait la convertibilité du dollar en or ». Le sujet de la conversion de la monnaie physique est un non-sujet, estime Tuor, car « l’argent [billets papier et pièces métalliques] en circulation ne représente pas grand-chose » et la mise en circulation de nouveaux billets peut s’organiser une fois la décision prise.

Tuor est convaincu que l’Allemagne quittera la zone euro d’ici un mois ou deux « ou même d’ici un mois ». Avec le système actuel, « tout part » et « je ne vois pas qui peut intervenir » pour y mettre un frein. La chute des marchés provoque aussi un effet en chaîne, notamment la dévaluation des avoirs des banques.

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