lundi 5 septembre 2011

Y'a pas que la lune qui rétrécit ...

les indices boursier aussi fondent à vue d'oeil. Le DAX a encaissé plus de 5% et atteint le niveau le plus bas des deux dernières années, alors que Wallstreet était fermée, qu'est ce que ça va être demain.

"La zone euro a touché le fond" écrit le Financial Times Deutschland. Elle danse au fond même, traduit litér-allemand. Le fond de l'article: Qui achète des bonds allemands perd de l'argent, car ils rapportent moins que l'inflation.

n-tv titre: "Merkel est inquiète"
Pour qu'un robot soit inquiet...

Welt Online: 90% des allemands sont contre les "sauvetages".
C'est qui les 10% je me demande? Ils ne savent pas lire, ou ils se sont plantés en faisant leur croix?

Je peux vous dire parce que je l'observe entre autres partout autour de moi, que depuis une ou deux semaines, c'est la panique. Une partie non négligeable de la populasse achète nimporte quoi pour se débarrasser au plus vite de ses zeuros. L'immobilier se vend comme des petits pains. Les francs suisses aussi. Les pauvres bientot ex-riches, si ils savaient ... leur immobilier va se casser la gueule aussi, en plus de les ruiner, et le CHF suivra l'euro.

L'or a encore battu un record absolu: 1.351 EUR, 1.900 USD
On lit et entend partout maintenant, que l'euro est foutu. Il ne manque plus que l'enterrement officiel, et le desastre qui y est associé. Je cite wirtschaftsfacts.de: A la chute de l'euro fera suite une récession qui fait de celle de 1930 une bagatelle.

Celente: Economy is going to get much worse.... beaucoup plus pire

3 commentaires:

  1. Bravo pour le titre bien marrant :)

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  2. Les bourses se vident ... et le mur se rapproche ...

    Le train « économie » fonce à tout allure vers ce qui semble être un crash boursier d’une ampleur fort sympathique, suffisamment intense pour bouleverser le système et nous permettre de repartir sur des bases saines (soyons optimistes), même si cela risque d’être un peu douloureux… Après la « mise en bouche » du mois d’aout, la rentrée se fait avec la confirmation que cela va plutôt mal…

    Bien que les ventes à découvert sur les valeurs bancaires soient désormais interdites, celles-ci ont de nouveau été rudement attaquées lundi. Lanterne rouge de l’indice, la Société Générale a plongé de 8,6% à 20,25 euros. La banque rouge et noire est la seule seule, en France, à être poursuivie par les autorités fédérales américaines pour son rôle dans la titrisation de crédits hypothécaires pendant la crime des « subprimes ».

    BNP Paribas (-6,3% à 31,3 euros), Natixis (-5,6% à 2,55 euros), Crédit Agricole (-5,5% à 5,84 euros), et Dexia (-4,8% à 1,46 euro) ont été victimes également d’une nouvelle vague de défiance des investisseurs à leur égard.

    Pendant ce temps, les taux à deux ans des obligations grecques à deux ans ont atteint lundi de nouveaux sommets à plus de 50%, témoignant de la nouvelle aggravation de la crise de la dette en zone euro.

    Lors d’une conférence du cercle de réflexion Institut Montaigne, Jean-Claude Trichet, le président de la BCE a pressé aujourd’hui les Etats européens de mettre en œuvre les décisions prises le 21 juillet par les chefs d’Etat et de gouvernement pour sauver la Grèce, et étendre les pouvoirs du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Mais n’est-il pas déjà trop tard ?

    Une commission d’experts indépendants avait estimé la semaine dernière que la dette de la Grèce était « hors de contrôle ». Avant que le ministre grec des Finances ne qualifie ensuite de « gaffe » ce diagnostic alarmant, sans faire véritablement illusion.

    « La Grèce n’est pas solvable, tout le monde n’en est que trop convaincu désormais », assènent lundi pour leur part les analystes d’Oddo Securities. Le broker explique que les Européens ont mal posé le problème dès le début de la crise grecque, la situation grecque ayant été traitée comme un problème de liquidité, alors que « c’est avant tout un problème de solvabilité ». Et malheureusement, souligne Oddo, dans le cas d’un pays insolvable, « le temps qui passe ne fait qu’aggraver la situation puisque la dette continue de croître ».

    C’est dans ce contexte que Christine Lagarde a réitéré ce week-end dans un entretien à Der Spiegel sa recommandation aux banques européennes, qui avait mis le feu aux poudres une semaine plus tôt. La présidente du FMI juge nécessaire que les banques européennes se recapitalisent, « de sorte qu’elles soient suffisamment solides pour supporter les risques de la crise de la dette et d’une croissance faible ».

    En réaction, à l’ouverture d’une conférence de deux jours axée sur les perspectives de la crise de la dette dans la zone euro, Joseph Ackermann, le président du directoire de Deutsche Bank a estimé lundi que de telles réflexions étaient « contre-productives ». Elles aggravent selon lui la crise de la dette en zone euro et font fuir les investisseurs. Difficile en effet d’imaginer que les banques puissent lever des fonds sur les marchés dans un tel contexte de peur et avec des niveaux de cours aussi faibles.

    Dans ces conditions, pour les analystes de CM-CIC Securities, la solution doit venir des pouvoirs publics. « Les autorités doivent légiférer et donner un cadre clair qui permettra aux banques de reprendre leur activité sans vivre avec une « épée de Damoclès » au dessus de la tête », expliquent-ils.

    http://wikistrike.over-blog.com/article-bourse-droit-dans-le-mur-83459900.html

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  3. "suffisamment intense pour bouleverser le système et nous permettre de repartir sur des bases saines (soyons optimistes)"

    --> arrêtez donc de faire les z'enfants...
    ça fait des décennies qu'on croit béatement que les "crises" (qui au final se révèle toutes manipulées, y compris celle dite du climat etc) vont "bouleverser" et nous faire "repartir sur des bases saines" !!!....lol

    C'est comme de dire "faudrait une bonne guerre", etc..

    Les crises et les guerres, c'est EUX qui les arrangent, donc au final, ça ne PEUT PAS avoir pour but de nous rapprocher de l'idéal, au contraire....

    Bon, c'est vrai, malgré eux, certaines crises assainissent certaines choses...mais c'est toujours à double tranchant...par exemple la 2ème guerre mondiale a permis un éveil de certains individus/groupes, mais qui a été étouffé, et les avancées sociales ont elles été rétrogradées dernièrement...bref, ils sont parvenus à ne laisser persister que ce qu'ils voulaient = que le négatif !

    Faut pas rêver (au miracle) donc...faut agir :o)

    Bref, les "crises" ne peuvent amener RIEN de bon par elles-mêmes...sauf si ON les exploite au moins autant qu'ils ne le font, en s'activant encore 10 fois plus qu'en temps de non-crise !

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