mercredi 21 septembre 2011

L’emprunt forcé, la plus grosse des saloperies

Un cadeau empoisonné de Barge (qui c'est qui parlait de négativité? ;-)
Pourquoi croyez vous que l'UE recense son peuple et son immobilier? Ce sera probablement une hypothèque forcée, puisque l'immobilier a l'avantage de ne pas pouvoir passer les frontières ... et les moutons en panique sont tous en train d'investir massivement dans l'immobilier....

Rappel: Les gens intelligents et informés
- ont vidé leurs comptes
- ont investi dans le métal
- on vendu leur immobilier
- se sont procuré un 2eme passseport non-UE et sont partis ou prets à le faire

La tonte il la faudra, sortie de l'euro ou pas car vous l'avez compris: le mal est fait, il est irréversible. Le piège s'est refermé sur les nations d'Europe, maintenant ruinées. Ce sera maintenant et grave, ou plus tard et encore pire.

L’emprunt forcé, arme des Etats face aux marchés ?

C'est parce qu'ils sont convaincus que les grands pays européens ne sont pas "sans défense face aux anticipations perverses des marchés" que l'ancien et l'actuel président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Jean-Paul Fitoussi et Philippe Weil, et le grand patron italien Gabriele Galateri di Genola, président de Generali, ont pris leur plus belle plume pour inviter ensemble les Etats à se ressaisir.

Leur tribune initialement parue dans le Financial Times du 15 septembre est en ligne sur le blog de l'OFCE sous le titre "L'emprunt forcé : l'arme de destruction massive de la politique budgétaire".

Le propos des trois auteurs, décrypté par M. Weil, est simple : éviter que la crainte du pire demain (des écarts de taux trop forts, une dégradation de la note souveraine et un emballement de l'endettement) n'entraîne dès aujourd'hui "une spirale dépressive" calamiteuse pour la croissance et pour l'emploi.

Quand des pays qui ont la même monnaie (l'euro) et qui sont des partenaires commerciaux se mettent ensemble, par une coordination de fait, à adopter des politiques restrictives, le résultat est catastrophique sur l'activité et le niveau de l'emploi, explique M. Weil.

Les Etats européens ne peuvent plus, comme autrefois, faire marcher la planche à billets pour réduire leur taux d'endettement (c'est-à-dire monétiser leur dette). Les eurobonds, dont le mérite économique n'est pas à démontrer, ne séduisent guère les Allemands. Et le marché unique ne résisterait sans doute pas à la création, au sein de la zone euro, d'un espace des pays du Nord et d'un espace des pays du Sud.

Pour autant, écrivent les auteurs, le sort de l'Europe n'est pas scellé. Il suffit pour cela que les gouvernements ressortent de leur arsenal budgétaire l'arme qui leur a servi aussi bien en temps de guerre qu'en temps de paix : l'emprunt forcé.

Ce serait une façon de "sortir des prophéties auto-réalisatrices des marchés" et un moyen pour les grands pays européens de leur rappeler qu'il n'y a aucune raison que les Etats fassent défaut et qu'une partie des dettes souveraines, lorsque les primes de risques sont trop élevées, peut fort bien être refinancée auprès de leurs propres citoyens.

Valéry Giscard d'Estaing ou François Mitterrand ne sont pas les seuls à avoir recouru à l'emprunt forcé. Plus récemment, en 2009, la Californie a utilisé cette arme : elle a augmenté de 10% le prélèvement à la source de ses contribuables pendant la crise, tout en les prévenant qu'elle les rembourserait, mais sans intérêts, en 2010. C'était aussi un signal adressé aux marchés. L'histoire ne dit pas ce que les Californiens en ont pensé.
Le Monde Blogs

10 commentaires:

  1. Je me demandais si qqn ici avait acheté/utilisé un deuxième passeport hors-UE (plusieurs fois mentionné par Maha) ?

    Des infos sur comment s'en procurer un ?

    Merci,

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  2. j'ai entendu parler d'un avocat qui procurait des passeports diplomatiques mais c'est très cher.

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  3. De toutes les façons pour aller où?

    La merde sera partout dans le monde. Nous sommes
    à un cheveu de la méga-catastrophe qui se produit tous les 12960 ans.

    Il vaut mieux rester dans un endroit que l'on connait plutôt que de se retrouver au milieu de nulle part à la merci de tous les tordus que compte ce monde.

    Et puis on s'en balance puisqu'on est immortels.

    Nous quitterons ce véhicule pour un autre un peu plus tard en plein âge d'or. Que du bonus!

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    1. +1 : mieux vaut rester planqué à la campagne dans son pays d'origine.

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  4. lol
    Si toul'monde s'en était "balancé" sous prétexte de quitter bientôt son "véhicule" , lol....on en serait toujours à tapoter 2 silex l'1 sur l'autre :-))

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  5. justement, la question c'était: ou trouver des papiers pour son véhicule ...
    Pour la megacatastrophe on verra si c'est pour bientot ou pas ...

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  6. D'après ce que je sais, tous les citoyens du monde (sauf les Palestiniens, les pauvres...) peuvent se procurer un passeport de l'ONU !

    Avec ça tu peux voyager quand tu veux et ou tu veux...
    En plus c'est gratuit !
    (enfin bon, il faut juste investir du temps, hein...)

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  7. Sinon,. une autre idée: tu voyages en Amérique du Sud, par exemple et tu te maries vite fait bien fait avec un local ou une locale et en moins d'un an t'as ton Passeport, cool non ?

    En plus ça fait des vacances et connaitre du pays !
    LOL

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  8. Pour la catastrophe ne vous arrêtez pas à la date du 26 septembre qui ne serait qu'un boute-feu solaire à répercussion à J+2 chez nous.
    Simple ouverture d'une symphonie autrement plus corsée, sans parler de la WWW3 dans le rôle de faire-valoir de nos irresponsables en chef :/

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  9. Un emprunt forcé n'a de sens que si pas trop élevé. Sinon il accentue le chaos, notamment par un effondrement de l'immobilier si c'est là qu'Ils l'imposent. En effet, un effondrement du marché à 10 % de sa valeur actuelle précipiterait toute la vie économique dans le chaos se ne serait rien de moins que la fin des banques, des assurances, de toute vie économique structurées. Cette montagne de dettes ne sera jamais remboursée. Son énormité enlève sa substance à la monnaie, au commerce, à la comptabilité même. La seule chose qui structure encore le système c'est la fiction que l'argent à une valeur en soi dans la tête des masses. Un emprunt forcé trop élevé pourrait faire sauter ce verrou et précipiter l'effondrement du système.
    Tout le système financier n'est qu'une fiction. Rien ne peut le sauver. Chaque instant de sursis se paient par plus de chaos.
    Une seule solution. Effacer toutes les dettes de tout le monde sur toute la planète. Puis imposer des taxes sur la valeur de rendement des bien immobilier pour financer les retraites, les indigents, le Social. Parallèlement redonner à chaque pays son autonomie monétaire. La monnaie de chaque pays sera basée sur le collatéral que représentent ses richesses naturelles et sa capacité à produire et vendre des biens.
    Le retours au réel ou le chaos. Pas d'autre alternative.

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