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Un article du Bild Zeitung
Jolie propagande...

Le défaut grec va couter 2 billions d'euros. Scenario de l'horreur: L'effondrement des banques européennes menace.

D'après Bild, ce scenario de l'institut STRATFOR, proche de la CIA et autres services secrets circule dans les hautes sphères de la politique US.
Le programme: Défaut de la Grèce, sortie de l'euro et des billions de couts (pas des milliards, des billions).
Les dettes de la Grèce sont beaucoup trop elevées et incontrolables. Pour que la zone euro puisse survivre, il faut laisser tomber la Grèce.
Le papier décrit un scénario exact pour le jour X, le jour ou la Grèce va sortir:

Le jour ou la Grèce va sortir, il faudra
1) 400 milliards pour protéger d'autres pays de la contagion, cad les pays qui sont prété à la Grèce, étant donné que les dettes ne vaudront plus rien.

2) Il faudra 800 milliards pour eviter l'effondrement des banques européennes. Ce jour là, on verrait un écroulement catastrophique de banques portugaises, italiennes, espagnoles et françaises.
Les banques auront besoin de milliards d'argent frais pour sécuriser les avoirs de leurs clients.

3) Il y aura des turbulences sur les marchés financiers. L'Italie est en grand danger de tomber comme la Grèce. Pour sauver l'Italie il faudrait assez d'argent pour couvrir ses couts des prochaines 3 années, cad 800 milliards de plus.

Les fonds pour le sauvetage de l'Europe devraient donc s'élever à 2 billions. Tant que cet argent n'est pas là, la Grèce ne peut pas être exclue de l'euro.

La conclusion des analystes US:

Le fond actuel (EFSF) dispose de 440 milliards. Rien à voir avec les 2 billions nécessaires. Cela signifie que les pays de la zone euro devront bientot se réunir pour multiplier par 5 la taille du fonds de stabilité.

Aussitot dit, aussitot fait:

Les nouvelles missions du Fonds devraient calmer les angoisses sur la dette
En élargissant le champ d'intervention du Fonds européen de stabilité financière, les dirigeants européens espèrent enrayer la contagion de la crise de la dette en Europe.
[...]
Le Fonds aura-t-il suffisamment d'argent pour faire face à ces nouvelles obligations ? Jusqu'ici les Etats avaient limité ses interventions à des prêts aux pays sous programme de l'Union européenne et du FMI et au rachat de la dette primaire d'un Etat pour l'aider à revenir sur les marchés financiers à l'issue de son plan d'assainissement budgétaire. C'est toute la question qui se pose aujourd'hui alors même qu'il n'a pas commencé, faute de ratification rapide des pays de la zone euro, à prouver son efficacité à ralentir, voire à stopper la contagion de la crise. Les Allemands ayant à plusieurs reprises affirmé qu'ils n'accepteraient pas de mettre plus d'argent dans le Fonds, les experts réfléchissent à un effet de levier, un « démultiplicateur » qui lui permettrait de prêter beaucoup plus qu'il ne peut le faire actuellement. L'idée consisterait pour lui à emprunter, comme une banque peut le faire, auprès de la BCE en apportant en garantie les emprunts qu'il aura achetés sur les marchés. Il pourrait ainsi, selon les économistes, avoir une force de frappe atteignant de 10 à 100 fois ses capacités actuelles. Une décision certes efficace mais à haut risque financier, selon Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis : « Si un défaut devait intervenir, les pertes seraient à la hauteur des engagements pris. Dans ce cas, le Fonds activerait ses lignes de garantie, fragilisant ainsi le triple A des pays garants ».
Les Echos, 29.9.11

Ca va être un vrai massacre ...

Dans le Deutsche MittelstandsNachrichten, un expert explique pourquoi le fonds est sans effet, même avec "effet levier"
Forcément, c'est encore une grosse arnaque financière.