De même que la chenille ignore le papillon tant qu'elle est chenille, le papillon, une fois qu'il sera devenu papillon, comprendra ce qu'était la chenille, mais pas avant.
( Autres Dimensions)
Conclusion et fin : j'aurai pu prendre probablement 10 thémes différents et en faire un exposé aussi glauque que ceux que j'ai fait ... la surveillance électronique, l'industrie de la guerre, la malbouffe, les banques centrales, la pauvreté, c'est pas les horreurs qui manquent pour faire du contenu et nous laisser la langue pendante devant l'ampleur du mur à abattre ... si j'ai choisi les armes de répression, c'est qu'il y a là un choix, où on peut fonctionner dans l'action/réaction ou dans le choix conscient et éclairé ... on a le choix de continuer sans fin à examiner toutes les facettes de la prison qui nous entoure, en connaitre ses mécanismes et ses méandres , ses maîtres et ses esclaves, et penser qu'on peut changer quelque chose de ce monstre à 10 000 têtes de psychopathes ... ou on a le choix de prendre sa vie en main en examinant objectivement ce qu'on fout ici bas et examiner les répercussions sur notre vie de ce type de choix concret...
( Autres Dimensions)
Conclusion et fin : j'aurai pu prendre probablement 10 thémes différents et en faire un exposé aussi glauque que ceux que j'ai fait ... la surveillance électronique, l'industrie de la guerre, la malbouffe, les banques centrales, la pauvreté, c'est pas les horreurs qui manquent pour faire du contenu et nous laisser la langue pendante devant l'ampleur du mur à abattre ... si j'ai choisi les armes de répression, c'est qu'il y a là un choix, où on peut fonctionner dans l'action/réaction ou dans le choix conscient et éclairé ... on a le choix de continuer sans fin à examiner toutes les facettes de la prison qui nous entoure, en connaitre ses mécanismes et ses méandres , ses maîtres et ses esclaves, et penser qu'on peut changer quelque chose de ce monstre à 10 000 têtes de psychopathes ... ou on a le choix de prendre sa vie en main en examinant objectivement ce qu'on fout ici bas et examiner les répercussions sur notre vie de ce type de choix concret...
La Bête a peur de notre mécontentement ...utilisant notre production, elle en profite pour mieux s'armer et se protéger au cas où... en plus, on nous apprend par toutes sortes de leviers à éviter cette rogne à cause du questionnement qui en découlerait, comme une putain d'écharde dans le talon qui serait toujours là mais qu'on met pas le doigt dessus ....en nourissant ce questionnement jusqu’à ce que l’étincelle devienne une flamme et qu'on soit perpétuellement mécontent de tout - du travail, de la famille, de la traditionnelle course à l’argent, à la situation, des religions,du pouvoir - là on se mettrait tous vraiment à penser, à découvrir.
Or, en vieillissant, on se rend compte qu’il est très difficile de maintenir cet esprit de mécontentement. La crise d'adolescence achéve plus ou moins tard ...On a des enfants à nourrir, et les exigences de notre boulot ( quand on en cherche pas ) à prendre en compte, l’opinion des voisins, de la famille, du boss, de la société qui se referme sur vous, et très vite on commence à perdre cette flamme ardente du mécontentement...on en jase, ça défoule. Alors, on se confirme qu'on vaut quelque chose en vérifiant auprès des autres, de l'exterieur, on allume les gadgets électroniques, on lit sur des gourous, on commente dans des blogs ou des forums, on s'inscrit à Facebook ou Twitter, on boit ou on se dope, on prie Dieu, on court après les femmes les hommes les chêvres - tout est bon pour étouffer la flamme.Pis on meurt, dans un soubresaut en ralant sur l'injustice de cette chienne de vie ...Yééé
Or, sans cette flamme du mécontentement, on n’aurait jamais l’initiative qui est le commencement de la créativité. Pour découvrir la vérité, il faut être en révolte contre l’ordre établi.
Alors, que faire de cette révolte ? Qu'est ce qui définit votre réalité ? d'où viennent ces définitions ?
Cette réalité n'est qu'un espace où tout le monde pisse de peur, l'odeur doit monter jusqu'à Alcyone dans la constellation des trouillards ...En réalité, nous avons pratiquement tous peur. Nos parents ont eu peurs, nos ancétres ont eu peur... les gouvernements et les religions ont aussi peur que vous deveniez un individu à part entière, car ils veulent tous qu'on reste bien à l’abri au sein de la prison que sont les influences de l’environnement et de la culture. Mais seuls les individus qui brisent le carcan des schémas sociaux en les comprenant, et qui cessent par conséquent d’être prisonniers du conditionnement de leur propre esprit – seuls ceux-là sont en mesure de faire éclore une nouvelle civilisation, un fort de résistance, et non ceux qui ne font que se conformer aux schémas en place, ou qui résistent à un moule donné parce qu’ils ont été moulés dans un autre. La quête de Dieu ou de la vérité ne consiste pas à demeurer dans la prison, mais plutôt comprendre la prison et à s’en échapper – et ce mouvement vers la liberté crée une nouvelle culture, un monde différent.
Le problème est le même dans le monde entier. L’homme cherche une nouvelle réponse, une nouvelle approche de la vie, car les voies anciennes s'écroulent, que ce soit en Europe, aux Usa ou ici. La vie est un perpétuel défi, et ne faire qu’instaurer un ordre économique meilleur n’est pas la réponse totale à ce défi, qui est perpétuellement neuf ; et quand des cultures, des peuples, des civilisations sont incapables de répondre en totalité à ce défi, ils sont anéantis.On arrive à ce type de transition dans notre civilisation selon ma perception...
Avant que le changement ne se passe dehors, massivement, hors peur, il doit être individuel, en solo, comme un petit enfant qui chemine le long d'un chemin et qui se retourne quand même de temps en temps en se demandant si quelqu'un ne va pas finir par lui prendre la main mais qui avance pareil, sans peur...Lui donner un nom, Eveil, Initiation, Passage, Fin, ne ferait que re-compartimentaliser ce qui Est, tout simplement ...
Voilà pourquoi il est si important de comprendre la société, l’environnement dans lequel on vit, et, par ce processus de compréhension, de rompre les liens avec tout cela.Faire un pas en arrière, re-examiner objectivement nos connaissances, notre culture, nos acceptations au nom de... pour mieux plonger sur comment notre perception des choses, souvent dictées par notre ego, nous empeche de voir la porte de la cage, grande ouverte ...
Fin de la transmission
Très bon résumé.
RépondreSupprimerPas de salut hors de l'individu. Il va bien falloir s'y faire. Et faire sa vie avec.
L'affrontement généralisé n'est au fond qu'une option improbable, que d'aucuns espèrent ardemment parce qu'ils sont persuadés qu'ils seront dans le bon camp et qu'ils sauront avoir un comportement héroïque. Cela leur permet de se défausser d'avoir à choisir un camp en ce temps de pseudo-paix et d'avoir au quotidien, en dehors de toute situation exceptionnelle, une attitude aussi humaine, réfléchie et juste que possible.
Je ne sais plus à quel officier de l'armée britannique il faut attribuer ce très juste mot: "On a deux ou trois fois dans sa vie l'occasion d'être courageux, et tous les jours celle de ne pas être lâche".
La jeunesse, aujourd’hui, comme toutes les jeunesses, est en révolte contre la société, et c’est une bonne chose en soi. Mais la révolte n’est pas la liberté parce qu’elle n’est qu’une réaction qui engendre ses propres valeurs, lesquelles, à leur tour, enchaînent. On les imagine neuves, mais elles ne le sont pas : ce monde nouveau n’est autre que l’ancien, dans un moule différent. Toute révolte sociale ou politique fera inévitablement retour à la bonne vieille mentalité bourgeoise.
RépondreSupprimerLa liberté est un état d’esprit, non le fait d’être affranchi de « quelque chose » ; c’est un sens de liberté ; c’est la liberté de douter, de remettre tout en question ; c’est une liberté si intense, active, vigoureuse, qu’elle rejette toute forme de sujétion, d’esclavage, de conformisme, d’acceptation.
Jiddu Krishnamurti, « Se libérer du connu ».
Bravo analyse fine et intelligente
RépondreSupprimerElisheba
Maha, rien que pour toi, c'est du pain béni pour te faire les dents (et te faire bosser un peu, c'est fini la pause café :) !
RépondreSupprimerAmendement 249 sur les régimes spéciaux des retaites des parlementaires et membres du gouvernement , rejetée ! La bonne blague !
http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp
A propos de l’Etre, Camus disait « Je me révolte donc je suis ».
RépondreSupprimerEtre ou ne pas être est toujours la bonne question.
Mais on n’Est pas, on ne naît pas non plus, en se planquant derrière des pancartes pseudo guerrières sur fond de kermesses organisées, parfaitement gérées et solidement encadrées.
Je suis personnellement en accord avec cet article et me réfère à un ancien post, les morts, les vivants et ceux qui vont métaphoriquement ‘sur la mer’ c’est-à-dire ceux qui en pleine conscientisation parviennent à briser leurs chaînes, mais c’est une toute petite minorité.
Korrigan
Une autre solution:
RépondreSupprimerLe suicide collectif devant les ministères...
Allez Maha, montre l'exemple..... (rire)
L’adolescence est la période à la fois bénie et difficile où on s’oppose à l’autorité mais aussi où on se construit.
RépondreSupprimerNous connaissons tous des supers gamin(e)s dans l’âme de 50 ans, et des petits vieux/vieilles de 20. Les premiers se sont construits eux-mêmes, les autres se sont laissé fabriquer et formater.
Pour ces derniers il s’agit bien là de ceux qui ne parviennent pas à s’inscrire dans des choix de vie et vont s’installer au contraire dans un deuil permanent de la vie.
Si on peut comprendre que la précarité du futur ne les incite pas à se projeter dans la durée, que l’avenir leur apparait trop aléatoire et déprimant, l’individu, à fortiori l’adolescent, préfère ne pas y penser et s’échapper de toutes les manières y compris en défilant.
Comment vivre le présent si l’avenir n’a pas de sens ?
Il ne leur reste plus qu’à vivre ce présent comme espace de fuite et de mort dans une société dépressive ?
Korrigan
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe reformule :
RépondreSupprimer@Korrigan Comment vivre le présent si l’avenir n’a pas de sens ?
Quel sens donne t on à son avenir ? souvent des valeurs matérielles ( j'aurai une bagnole, une maison, du confort, de la sécurité...)...
Quel sens donne t on alors à son présent ? le manque de ces choses là pour être heureux là, immédiatement ? donc en bout de compte, ce qui nous définit dans l'instant présent n'est qu'une recherche de bien être matériel ?
Il ne reste plus qu’à vivre ce présent comme espace de fuite et de mort dans une société dépressive ?
Ou ce présent comme espace de libération, question de choix personnel .. se sentir responsable des autres alors qu'on n'a pas de prise sur la situation est elle une autre manière de se donner une importance qu'on aimerait avoir ?
Quelle est la différence entre quelqu'un qui fait du bien autour de lui parce que ( consciement ou inconsciement) il croit en Dieu/Allah/Bouddha et donc à une place au Paradis ( ou alléger son karma) et quelqu'un qui ne croit en rien , n'attend rien , mais fait le bien ? qui est vraiment au service des autres à ce moment là ?
La plupart de nos actions et de nos pensées sont , je pense, une réaction envers l'exterieur ... qu'arrive t il quand on creuse son propre intérieur pour voir de quoi il est bâtit ??? Sur quelles valeurs basons nous nos vies pour décider de ce qui est le bonheur ou le malheur ? d'où viennent ces valeurs ?
depuis quand les religions sont une prison pour l'homme ?
RépondreSupprimerje vois que vous aviez surement du parcourir des personnage comme Guenon , Schuon Burckardt, Ramdas ....
au cas ou vous le saviez pas jiddu krishnamurti
c'est de la pure doctrine new-age dégénérée
depuis quand les religions sont une prison pour l'homme ?
RépondreSupprimerDepuis qu'elles obligent l'homme à penser vers une source exterieure au lieu de chercher intérieurement ... depuis que leur existence à travers l'histoire n'a donné que des fruits à la hauteur de l'arbre qui les a produit ...
au cas ou vous le saviez pas jiddu krishnamurti c'est de la pure doctrine new-age dégénérée
Chacun son approche et ses croyances .. les écrits de ce personnage semblent au contraire expliquer le détachement de toute doctrine ... le new âge a été promu par des gens comme Bailey, ou Bessan, anciens théosophistes, mouvement dont ce philosophe s'est dépéché de s'écarter ... et si tu développais sur le message plutôt que de focuser sur le messager ?
Belle trilogie Marc et surtout bon (s) sujet (s) de reflexion. Merci à toi et à Maha de publier.
RépondreSupprimer"et si tu développais sur le message plutôt que de focuser sur le messager ? "
RépondreSupprimerte voilà promu messager maintenant ?
C'est dingue tout ces faux sages qui disent s'éloigner des religions mais qui au final s'emparent de leurs attributs et de la terminologie pour diffuser le new rage.
te voilà promu messager maintenant ?
RépondreSupprimerMais non,je parlais de Krishnamurti , pas de moi ducon..
Je ne comprends pas vraiment pourquoi tu assimiles tout ça au new age, me semble qu'on est pas loin des canalisations, anges, cristaux etc etc avec ce qui est écrit là.. Le "connais toi toi même " est loin du nombrilisme des adeptes du new age qui croit qu'en étant positif la réalité va se plier et ouvrir un espace positif pour eux , sans tenir compte de l'aspect mécanique de la dimension et sans tenir compte de l'aspect psychopathique de la société, et toi, t'argumentes avec moi sur une idée qui n'est même pas celle du sujet ...
"au cas ou vous le saviez pas jiddu krishnamurti
RépondreSupprimerc'est de la pure doctrine new-age dégénérée "
Heuresement que tous la dit on serait tombé dans le panneau !
(idiot)
les blogs sont PLEINS de sauveteurs de l'humanité!
RépondreSupprimer150IC a dit...
RépondreSupprimerMerci Marc pour cette réflexion.
Je voudrai rajouter, a propos des religions, qu'elles nous demande de croire.A mon sens a partir du moment ou l'on croit on n'est plus libre et on attend que quelqu'un prenne les résponsabilité a notre place. Nous sommes donc asujétie. Alors que si nous nous mettons à penser nous retrouvons notre libre arbitre et de ce faite nous pouvons a nouveau écrire notre histoire individuelle.
Je rajoute que la réponse au défi que notre temps nous propose peut être collective.Mais à mon sens l'unité collective passera obligatoirement par l'unité individuelle.Je pense que c'est pour ça que notre société nous détruis individuellement et la ou ils se trompe c'est que l'éveil a soit peut passer par un effondrement moral qui parfois permet, dans la douleur, d'ouvrir les yeux sur ceux qui nous proposé dans notre 3eme densité SDS pleine de psychopates.
sa reprend très bien krishnamurti dans son livre "le sens du bonheur" que je conseille a tous d'ailleur !je suis personnellement persuadé que cet article en soit inspiré...
RépondreSupprimeren tout cas ce qui est dit là est a méditer profondément,,,
@Maha.
RépondreSupprimerA te lire j'ai le sentiment que toi aussi tu cherches à briser tes propres chaines, tu peux tourner la chose 1000 fois la seule vrai liberté que tu peux avoir c'est celle de tes pensées et de tes rêves. Tu peux aspirer à autre chose mais tu ne feras jamais d'un âne un cheval de course. Il ne s'agit pas de baisser les bras ou d'être fataliste mais force est de constater que ta définition de la liberté conviendra ou ne conviendra pas à ton prochain ce qui en fait un éternel débat. L'idée c'est quand même éviter de se faire encu..... non ?
j'ai du mal à te suivre...
RépondreSupprimerL'idée c'est de retrouver son identité, son unité, le reste, dignité, liberté, c'est plutot un effet secondaire
Pour retrouver son identité il faudrait pour cela que les gens deviennent papillon, chômeur, poète ou artiste. Que sais-je encore ?
RépondreSupprimerTiens un exemple qui me tiens à cœur. Il me gave le gouvernement avec ces primes écolos relayé par les constructeurs auto qui courent après la voiture qui fera moins de 95g de CO2. Mais merde si on veut être écolo on fait du vélo, mais là pas moyen d'avoir une prime alors que je fais 0g de CO2.