Un voyage de ouf

Me vla… j’ai vraiment pas eu le temps de lire les info ces derniers jours, et encore moins d’aller sur le blog. Je vais meme vous raconter pourquoi. C'est un peu personnel mais tant pis. Je ne sais pas si jarriverai à lire les 12.000 derniers commentaires. Si ya un truc important – j’en doute ;-) –faudra répeter ou envoyer un mail – encore que meme là je ne fournis plus. Je n’ai toujours pas le temps dailleurs, ce n’est pas fini, je suis encore dans ce tourbillon (vivement le weekend que j'eteigne le PC). J’ai écrit tout ce qui suit d’une traite. Celui qui trouve une faute peut la garder.

Francfort sur fond de Porsche et de Pylone

A l’origine j ’étais partie pour passer deux jours à Bochum pour des raisons professionnelles (evidemment, c’est pas vraiment un lieu de villegiature …). Tout s’est super bien passé, séjour très agréable, harmonieux et successfull, je rentre donc  en fin d’après-midi direction Munich et juste avant la bifurcation pour aller à Francfort, un appel teléphonique : Une banque (une bien grosse, bien systémique dont je tairai le nom) qui veut me voir live le lendemain 15:00. M*rde m*rde m*rde je fais quoi … à la dernière minute je bifurque, change la destination en mettant l’adresse de la banque (Francfort c’est très grand) me disant, plutôt que de me taper 4 heures de route aujourd’hui et encore 4 demain … yaura bien un hotel à coté.

Un rdv à si court terme de la part d’une telle boite, c’est complètement exceptionnel, et je comprends entre les lignes qu’ils sont dans la mouise, ils grattent les fonds de tiroir! Ils ont donc besoin de quelqu’un qui regarde sous tous les sofas pour voir si ya pas un million ou deux, ou meme quelques dizaines ou centaines de milles, c’est déjà ca  – ouais je fais ca aussi, accessoirement.

Effectivement il y en avait un, d’hotel, et il était plein, comme tous les hotels de la région dailleurs à cause d’une exposition (sais pas de quoi). Je demande donc à utiliser leur réseau internet – j’avais pris mon laptop, et laissé mon bagage dans la voiture, super l’inspiration – pour chercher une chambre de libre sur un site de réservation en ligne. J’en trouve une à 25 kilometres, et comme je n’y croyais pas, je rentre mon numero de telephone sur le site (c’est facultatif), persuadée que jallais recevoir un appel comme quoi non, erreur, rien de libre là bas, je le sentais comme ca. M’en foutais, ca me derange pas de dormir sur un banc – dans la caisse ca le fait pas avec les sièges de sport. Donc je m’attarde, j’en profite pour répondre à des mails et repousser des meetings qui etaient prévus pour le lendemain, le jeudi donc (ca n'arrete pas). En ce moment je suis submergée par les evenements, c’est surréaliste. Tout cela provoqué non pas par une fin de crise (le bonjour à flanby) mais par un changement d’état de conscience de ma part – longue histoire, qui mériterait bien pourtant d’etre racontée…
je ne sais pas du tout à quoi tout cela va concrètement conduire, mais je sens que ce n'est pas important.

L’appel ne vient pas, donc je me mets en route. J’arrive dans un bled complètement paumé – savais pas trop ou j’étais, merci internet et GPS. Là on m’accueille comme si j’étais la reine d’Angleterre, pour me dire qu’effectivement l’hotel est surbooké, erreur du site de reservation (ils se sont platement excusés entre temps), mais on m’emmene dans un hotel voisin, ou il n’y a pas de place non plus, mais une solution quand meme pour m'éviter une nuit dehors.

A l’accueil de ce deuxième hotel plein comme les autres, sont exposés des livres écrits par une femme, l’un deux racontant l’histoire d’une petite fille qui a grandi dans un orphelinat crado dans un pays de l’est,  venue en Allemagne très  jeune, qui maintenant plus très loin de la cinquantaine a le dos cassé à force d’avoir soulevé des vieillards trop lourds pour elle – elle a longtemps travaillé dans un service de soins à domicile. Elle possède aujourd'hui une société de service de soins à elle – une dizaine d’employés - et un hotel. Elle n'est pas epaisse et fait une tete de moins que moi, mais quelle energie. Elle écrit pour encourager les gens à croire en leurs reves. Sa mission maintenant, c’est de rendre à la société ce que celle-ci lui a donné, en consacrant une bonne partie de son temps et de son argent aux autres. Une femme extraordinaire. J’ai vu plus tard qu’elle avait fait l’objet d’un reportage télévisé dans une série documentaire consacrée aux femmes qui ont de grosses cou**les.  Je n’ai pas eu le temps de visionner mais je le ferai.

Ouais, female power est à l’ordre du jour, ne serait ce que parce la testosterone rend les gamins trop sensibles aux radiations electromagnétiques (cf. exposé de Dr. Klinghard, j’en ai déjà parlé il me semble), c’est donc maintenant 1petit garcon sur 10 qui est touché par l’autisme. Les poisons environnementaux achèvent de les detruire et fait d’eux au mieux des pédés. Les mecs sont fragiles, étant déjà en fait des femelles "dégénérées" (=instables). Alors que les femmes, depuis le temps qu’on essaie de les détruire, résistent encore (à part en France ou ya quasiment que des pétasses ;-).  Les gamins ont de plus en plus de difficultés à l’école, c’est une évolution dramatique. Fermons la parenthèse. Cette dualité m’a toujours gonflée. Nous avons tous besoin les uns des autres. N’est ce pas Francoise, bonjour à tes flingues.

Nadja, on va l’appeler comme ca, la petite fille de l'est, vous l’avez surement compris, c’est la proprio de ce deuxième hotel plein, dans la Hesse, plus exactement le Taunus, région vraiment hors du commun, comme j’allais le constater. Nadja donc s’est découvert des dons. Elle pratique par exemple l’exorcisme sans n’avoir jamais rien appris. On a  causé pendant des heures, le jeudi matin. Elle m’a raconté entre autres l’histoire d’une amie à elle qui était devenue d’un coup depressive et suicidaire. Elle ressentait le besoin irrésistible de conduire sa bagnole contre un arbre. Il se trouve que cette amie avait acheté une maison à un type, qui avait subit une transplantation d’organe , l’organe en question venait d’un motard qui avait flanqué sa machine dans un arbre. Nadja avait non seulement ressenti la présence froide – ignoble - de cette pauvre ame en detresse, mais avait libéré son amie à l’aide d’un rituel improvisé, inspiré, comme vous voulez.

Il faut dire que les organes destinés à la transplantation proviennent toujours d’organisme VIVANTS. Le donneur n’est jamais mort, les organes d’un mort sont inutilisables. Je n'aime pas du tout cette pratique aberrante et complètement irresponsable (ils ne savent pas ce qu’ils font !!!), j’ai surement déjà écrit la dessus. Fin de parenthèse.

L’amie était donc possédée. Nadja dit que les gens suicidaires sont toujours possédés. Je pense qu’elle a raison. Pensez-y : Quelqu’un qui a des idées suicidaires est possédé. Si tout d’un coup ca vous arrive, pensez que vous n’est plus seul, vous avez choppé un passager clandestin immatériel, dont la conscience interfère avec la votre. Ce n’est pas normal de souhaiter la mort, quelque soit la situation.

L’exorcisme fut pour l’amie  comme une seconde naissance, si intense fut la libération. J’ai vécu quelque chose de semblable recemment, ca n’allait vraiment plus, j’ai failli crever. Merci à ma copine sorcière qui a nettoyé cette saloperie. Les gens hypersensibles sont des victimes privilégiées de ce genre de choses.

Nadja, en plus de ces dons de guerisseuse, finance et organise également des conférences dans son hotel, ou chacun peut venir – c’est gratuit. Justement le soir ou j’étais là, il y avait une conférence, en anglais, d’un guerisseur indou venu de Bangalore. J’ai oublié son nom à rallonge bien indien, style sriragnagna. J’étais dans le lounge, mon laptop branché dans un bloc multiprise rose barbie, et bien que claquée je suis restée l’écouter, affalée sur un divan, me disant qu’ "on" ne m’avait pas guidée jusqu’ ici par hasard. Tout a été mis en place pour me mener ici, semble-t-il.

Le temple

Il a parlé pendant 2 heures, improvisant comme il fait toujours – ce qu’il nous a raconté le lendemain matin au ptit dej - en fonction du public. Pour vous résumer, les trois points que j’ai retenus de son long discours :
1) Il ne faut jamais se suicider. Le corps est la protection de l’ame, et l’ame est programmée pour rester sur terre un nombre X d’années. Si on se suicide avant l’heure, l’ame reste sans protection et est à la merci de creatures malintentionnées, qui en font ce qu’elles veulent. Les souffrances endurées par l’ame sans protection sont 1.000 fois plus grosses encore que celles (induites) qui ont conduit à l’acte de desespoir.
2) Il faut toujours écouter ce que dit son cœur. Ne jamais laisser la tete décider quoi que ce soit. Si la raison dit qu’il faut accepter un job de merde dans un bled de merde (par exemple) et que le cœur dit non – il faut l’écouter, aussi « déraisonnable » que cela puisse paraitre. Ne pas écouter son cœur produit du karma. Il ne dit pas "des emmerdes", il dit "du karma" (a-t-il "marché dans le karma" quand il a un etron collé sous sa sandalette de cuir, je ne sais pas)
3) Il faut comprendre quelle est sa mission sur terre, et ne pas s’en écarter. Pareil, tout écart est source de karma.

Voilà. Très raisonnable et rien de vraiment nouveau. Après la conf, je vais dans l’ appartement privé de nadja qu’elle a mis à ma disposition – elle habite ailleurs, mais elle a aussi ce petit appart près du boulot, pour éviter les longs trajets après une longue journée de travail. Elle n’a rien rangé, ses fringues, ses pompes, ses bijous trainent partout, le lit n’a meme pas été changé – je m’en tape! – les allemands ne font pas de chichis, et elle l’est devenue, tout comme moi, meme si elle a gardé – comme moi aussi – un accent qui trahit ses origines. Sans meme savoir qui jetais, sans m’avoir meme vue, elle a mis son appart privé à ma disposition, sachant qu’il était impossible de trouver une chambre libre ce soir là.

Je m’affale donc dans la garconnière de Nadja. Vers minuit j’entends ronfler sa Porsche (un Boxster cabrio noir, interieur bordeaux, très chouette). Peu avant 7 :00 heures du mat elle revient déjà. C’est comme ca tous les jours, l’hotel ne ferme jamais, l’autre boite non plus dailleurs (les vieux mangent aussi le dimanche),  et elle sert elle-même le ptit dejeuner à ses hotes. J’ai peu dormi, à cause de l’energie.

Au ptit dej à 7 :00 heures je revois donc l’indien. Et aussi une entrepreneuse de Berlin, une grande blonde qui faít dans le spirituel, pour simplifier. Encore quelqu’un de remarquable, mais vu la longueur du texte je passe les détails … J’entends qu’elle veut aller visiter un temple dans la région mais qu’elle n’a pas d’accès internet pour regarder ou c’est exactement, donc je lui propose d’utiliser mon laptop, dans le lounge.  Comme l’acces internet déconnait, on est restés là assez longtemps, les trois sorcières, cartes de visite échangées, amitiés scellées.

L’energie était tellement montée après la performance de l’indou la soirée précédente que l’electronique défaillait. Tout le monde ressentait une chaleur intense, j’avais les mains qui brulaient, Nadja aussi.

L'intérieur du temple

Vient se joindre à nous un type assez agé, immense, plus de deux metres, crane chauve, pieds nus, vetu de vetement amples en lin, le regard direct franc et honnete, des grosses bagues à quasiment tous les doigts. C’est un américain qui ne parle pas allemand, alors on switche en anglais. Comme je l’avais entendu parler d’ormus (l’or mono-atomique, faites vos recherches) avec l’indien, je lui demande ce qu’il en est. Je m’étais déjà interessée au sujet dans le passé, mais vu les prix pratiqué dans l’internet, et vu qu’on ne sait vraiment pas ce qu’on achète …. J’avais remis le sujet à plus tard.

L’américain, affublé d’un titre de docteur, possède une companie d’assurance, ce qui lui permet de se consacrer à fond à son hobby, plutot sa passion: L’alchemie. Il fabrique entre autre de l’ormus. Il me fait essayer. Il faut ingérer quelques gouttes et se concentrer pendant une minute sur ce qu’on veut atteindre pour soi meme, aux niveaux body, mind, spirit (je sais pas en francais, c’est juste une langue pour bouffer ;-). J’ai ressenti une legereté dans la tete – difficile à décrire,  des vibrations dans tout le corps, et une espece de griserie incroyable qui a tenu quelques heures. Les effets sont individuels, m’a-t-il expliqué, c’est pour cela que je n’avais pas trouvé de réponse claire dans la literature la dessus. Je lui ai demandé une bouteille, il est allé m’en chercher une qu’il m’a donnée J’étais super contente. Il apelle l’ormus un "maha-placebo". Ca m’a fait sourire evidemment. C’est drole, je n’ai apparemment jamais rien écrit sur le "placebo", en fait le "médicament" le plus efficace qui soit. "maha"  signifie "grand". Une experience extraordinaire et une conversation extraorodinaire. Un moment magique.

L'effet de l'ormus est contagieux dit il. On se change soi-meme et on change son environnement.

Comme j’avais encore du temps avant d’aller faire le clown à la banque, il était vers midi je pense, je me mets en route pour le fameux temple. Le temple était desert, chargé d’energie. Un régal. Je retourne à la voiture chercher le téléphone que j'avais oublié  il devait venir encore un appel de Zürich, encore une banque qui prend l'eau - j'm’allonge ensuite sur un banc dans le parc, en faisant gaffe a pas esquinter mon costard de business clown, ca la foutrait mal d’arriver pour la reunion en guenilles (gris argenté avec des fines rayures gris clair, très chic, super déguisement, ca se voit pas que ca vient d'un outlet). Je vois des toubillons se former dans les nuages et le  ciel devient tout bleu au dessus de moi. Je connais déjà bien, cet effet là. Nous sommes des cloudbusters vivants, dans un certain etat de conscience.

La coupole du temple, de l'interieur

Je vais ensuite vers le batiment qui abrite une expo sur le sujet, parce que j’avais des questions sur l'histoire du temple et l’architecture. La gardienne des lieux m’offre un thé, et c’est reparti sur des sujets touchant bien sur à la religion, et aussi à la politique (au sens large, la politique de partis c’est pour les chieurs de raisins de corynthe). Puis arrive le jardinier (bonjour à Bandit1200), curieux après avoir vu mon carrosse et sa plaque d’immatriculation bavaroise. Il est ingenieur agronome et docteur en theologie. Il ne voulait pas bosser dans les OGM, issue quasi unique pour sa qualification (je ne parle pas de la theologie, là le débouché c'est pape ou chauffeur de taxi). C’est reparti pour un tour. Meme phénomène que dans l’hotel, et j’ai deux amis de plus. Ah et il a un ami dans les environs qui fait la meme chose que moi, il lui téléphone, viens voir qui est là, l’autre rapplique spontanément.  Et de trois. On parle de boulot cette fois, mais sous un angle tellement différent …on se marre.

Je m’arrache parce que le temps passe. Tout se déroule idealement. Ya meme une place de parking qui se libère spontanément juste devant moi, juste devant l’entrée de la banque, et vous jure que là bas c’est un exploit. Je l’avais programmée avant de partir, oui ca marche vraiment. Le monde tel qu’il est vraiment est juste magique. Simply magic. Mais il nous est malheureusement caché, la plupart du temps, derrière un affreux décor de carton pate.

La reunion est agreable, on rigole meme. Ca m'amuse ce jeu, suis bien installée dans ce role, je m'éclate, j'aime bien voir leurs yeux briller quand je prononce le mot "millions" (eux qui pourtant balancent les trillions par les fenetres). Je vous assure, les banquiers sont des gens comme vous et moi, ils ont juste fait un apprentissage dans une banque, au lieu d’apprendre un métier utile. Mais qu’est ce qui est vraiment utile …

J’ai complètement oublié de manger ce jour là.

Rien à signaler sur la route du retour, à part un écart périlleux pour eviter une petite souris qui traversait l’autoroute, elle a eu chaud la folle. Elle a atteint le terre-plein central sans encombres, je l’ai vu dans le retro. Je l’ai équipée d’une protection virtuelle, cette inconsciente. Evidemment, pas de bouchon, pas de radar, rien. Quand  ca marche, ca marche.

En francais: Ta gueule!

C'est drole, je n'ai dit au revoir à aucun de ces personnages (sauf au troupeau de banquiers bien sur), ca s'est trouvé comme ca. Dailleurs je n'ai pas du tout l'impression de les avoir quittés, ils sont avec moi.

Voila pour le résumé succin de ce drole de voyage. J’ai omis plein. plein de choses, il est impossible de raconter ces quelques jours en details sans écrire un pavé, tellement c’était riche et intense. Rien que sur les pompes barriolées de Nadja je pourrais ecrire 15 pages. La deuxième fois que des pompes me font rire (la premiere fois ya longtemps, c'était des escarpins rouge vif taille 46).

Et non, je n’ai rien fumé.  Dailleurs aucune drogue n’arrive à la cheville de cet état de conscience là, quand on est soi-meme et un avec tout ce qui est, ici et maintenant, hors de l'espace et du temps. Il faut l’avoir vécu pour comprendre. C'est un état qui est tellement difficile à atteindre et tellement facile à perdre... difficile à expliquer aussi.

Notre état pourtant "normal", originel, non corrompu, c’est un état de confiance absolue, j'en suis persuadée. Nous savons que l’univers s’occupe de nous et que nous ne manquerons jamais de rien.

J’espere que ce petit partage inspirera quelque uns. Un texte comme celui là peut peut-etre meme sauver des existences. C’est aussi pour cela que j'ai pris le temps de l'écrire. Sincèrement désolée pour tous ceux qui ne comprendront pas encore (si il y a un aspect à creuser faut le dire, moi jme rends pas bien compte), désolée aussi pour les commentaires idiots qui ne manqueront pas. Peut etre un jour ...