crisis, what crisis?

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Je reviens de la ville (Munich) ou il a faisait encore 28° à 18 heures ce soir. Si il n'y avait pas ces baisses des prix intempestives, on ne remarquerait même pas la crise. Du monde partout, de la musique à chaque coin de rue, la queue aux caisses...
Enfin, baisse de prix, j'ai quand même réussi à payer 130 eur pour une paire de pompes. Mais c'est tellement chouette qu'il y ait encore des chaussures à acheter, et même de l'argent pour les payer. Profitons en.

Et la bourse qui monte qui monte, quel optimisme mes amis ...Quelqu'un est allé à la bibliothèque nationale autrichienne consulter un journal datant du 16.11.1929. dont je traduis ici un extrait:
L'ambiance optimiste domine toujours, et à Wall Street on a vraiment l'assurance que la crise boursière est maintenant terminée et qu'on peut compter à nouveau sur une période de hausse.
En novembre 1929 ...

Je connais trois entrepreneurs dans les domaines de la métallurgie, de la construction et de l'enseignement privé qui m'ont tous confirmé une chute de plus de 30% des commandes cette année. Et ce n'est que le début. Le ralentissement va s'accélérer, pour ainsi dire.
L'économie réelle est en sacrée perte de vitesse. Suffit de regarder l'économie du Japon.

Je cite Jovanovic: Jacques Attali est plus pessimiste que ma revue de presse: il parle d'un "Weimar planétaire". Ecoutez-le bien, car il est d'une concision rare. Il précise aussi que les trois principales banques françaises SONT des banques zombies et que l'avalanche qui a été déclenchée ne peut plus être arrêtée.

Dépression, hyperinflation sont au programme.

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