dimanche 24 janvier 2010

Une omelette avec plein de jaunes

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La Chine, c'est comme Dubai, mais 1000 fois pire. C'est ce que dit le manager de hedge fonds James Chanos. La croissance chinoise n'est qu'une grosse bulle. Pekin manipule les chiffres.
Le futur de la Chine n'est dons pas la maitrise du monde, mais le crash.
Albert Edwards, stratège de la SG qualifie la croissance chinoise de feu de paille.

(Die Welt)

Ah bon ya des stratèges à la SG, aie aie aie

Beau feu d'artifice en vue pour 2010... 2010, l'année de la crise de rire.

Crisis expert says China's boom to end soon

Ca fait longtemps que je le répète, que la croissance en Asie n'en n'est pas une. Voir par exemple le billet du 18.11.09 "
"Je reviens de Malaisie, de Singapour, de Chine. Ca repart entre 6 et 8%. Ces pays vont tirer la croissance demain", a estimé Christine Lagarde."


Ha ha ha pourquoi nos politiciens sont ils aussi cons?

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2 commentaires:

  1. Le jeu consisterai donc entre la chine et le usa à tenir le plus possible tout en essayant de crever la bulle adverse histoire des les accuser du crash.

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  2. Le 25 janvier 2010 :

    L'endettement est un problème global : cap sur l'inflation !...
    Dr. Eberhardt Unger

    La crise de la dette arrive enfin dans le débat public comme en témoignent les fréquents articles dans les médias. Mais en général, la presse nationale ne fait mention que des déficits publics des gouvernements. Il y a bien sûr d'autres déficits qui s'ajoutent à celui-ci comme, par exemple, les dettes du secteur privé (ménages et entreprises) ainsi que du secteur bancaire. D'autres aspects de la crise de la dette ont aussi leur importance. Nombre de pays se sont plus ou moins endettés vis-à-vis de l'étranger, ce qui provoque de grandes disparités au regard de leur balance des comptes courants.



    Le déficit budgétaire des Etats-Unis de 1 400 milliards de dollars représente environ 10% du PIB et la dette publique totale du gouvernement environ 88% du PIB. Si l'on y ajoute les déficits des états et des municipalités, on arrive à 102%. Et si l'on tient compte des sociétés nationalisées et de celles qui ont une garantie du gouvernement, telles que Fannie Mae ou Freddie Mac, on atteint les 124%. Tous secteurs confondus, la dette des Etats-Unis atteint environ les 372% du PIB. Le champion des pays du G7 est le Japon dont les nouvelles dettes égales les recettes fiscales et dont la dette nationale s'élève à presque 700% des revenus fiscaux.

    Résoudre le problème de la dette pourrait prendre une dizaine d'années et sera sûrement, pendant tout ce temps, le facteur principal qui orientera les marchés financiers. Pour éponger toutes ces dettes, les impôts devront être augmentés ou les dépenses publiques réduites.

    Depuis des centaines d'années, l'histoire nous montre que quand celui qui règne promet de couper dans les dépenses, c'est seulement du bout des lèvres. Cependant, laisser l'endettement à son niveau actuel n'est pas pensable parce que chaque augmentation d'intérêt ne fera qu'empirer la situation, au risque de provoquer la protestation sociale de la génération de nos enfants si ce n'est pas, dès à présent, de la nôtre. Ainsi il ne reste que la recette qui a souvent été utilisée dans le passé avec succès : l'inflation qui diminue la dette en terme réels.

    Conclusion : éviter les obligations à long terme, préférer la liquidité et les valeurs réelles aussi bien que les métaux précieux. Se méfier de tout scénario basé sur une reprise de l'économie en forme de V.

    (*) Dr. Eberhardt Unger est un économiste indépendant, fort de plus de 30 ans d'expérience des marchés et de l'économie. Vous pouvez retrouver ses analyses sur le site www.fairesearch.de

    moneyweek

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