samedi 14 septembre 2013

Au bout de la route de la soumission.


En ces temps troubles il n'est point l'heure des divisions. Il s'agit plutôt de recentrer les intérêts et les objectifs que doivent se fixer les nations. Le pouvoir de l'ennemi, qui peut être multiforme, est justement de jouer sur la division, que l'on peut définir par l'accentuation des différences pour morceler la population sans repère, contrôler par la consommation, ainsi la vox populi est muselée, contenue, réduite à néant par une ploutocratie cachée, rampante, s'insinuant dans nos maisons, nos cerveaux et nos démocraties.

Certains sont au delà de ce constat, pensant que leur statut les sécurise face à la menace. Il n'en est rien. Point de richesse, de préparation, d'autosuffisance ne pourront protéger quiconque en ces temps troubles.

On peut spéculer et alimenter la peur, bien sur, encore un moyen d'achever la soumission que l'on nous impose. Lire que la spécificité française se doit d'être justifiée pour déterminer l'existence d'un peuple me fait sourire. Nous ne pouvons faire de comparaison entre culture et système politique différent. La spécificité française nous a été amputé par des acteurs politiques aux ordres de puissances étrangères, au même titre que la construction européenne. Il n'y a donc aucun intérêt à faire parler la masse réactive à cette provocation, si ce n'est humilier les derniers patriotes face aux événements. Le constat est simple, la trahison est de mise, donc, le retour à la tradition ou la chute du monde moderne ne peut être que la réponse pour notre salut, certainement pas la division et la hiérarchisation sociale et culturelle. Notre système de valeurs est faussé, il n'est pas le fruit de la spécificité française, malgré l'idée que le français moyen s'adapte aux décisions étatiques, des mondialistes, des apatrides, qui in fine ne cherchent que le gain et le moyen de rendre la population servile à leur cause.

Ce qui tétanise l'ensemble des populations, c'est la conclusion froide et implacable que nos nations ont été vendues aux financiers internationaux, aux étrangers spéculateurs, à cette minorité revancharde, belliqueuse qui ne cesse son discours victimaire pour empêcher toute critique et continuer à subsister dans toutes les strates décisionnelles. Tout est bon pour faire de nous des crypto fascistes, la critique n'a jamais fait l'objet d'un quelconque enseignement et selon ce principe la critique participe à la remise en cause des fondations républicaines.

La spécificité des peuples doit être redéfinie sans avoir peur d'utiliser les bons mots et les bons arguments pour sortir de ce marasme civilisationnel. Une Europe forte est possible, débarrassée de cette caste politique criminelle et des apatrides qui l'accompagne.
Le nettoyage sera long et dur, si et seulement si, les populations se décident à faire le bon constat et à réagir en conséquence. Nous pourrons enfin vivre dans nos chairs la reconstruction d'un monde pur où l'individu n'est plus l'élément d'un ensemble mais l'acteur de sa destinée.

Sur un tout autre sujet, en ce qui concerne la nouvelle politique du blog, je la découvre comme vous lecteurs et commentateurs. Cette solution permet d'évacuer les indésirables anonymes mais malheureusement évince d'autres anonymes extrêmement pertinent. J'invite ces derniers à s'inscrire pour pouvoir continuer le débat d'idée. Au plaisir, j’espère, de voir cette communauté d'insoumis fleurir.

1 commentaire:

Le blog est fermé. Allez sur la nouvelle rubrique des moutons écrasés (la suite)

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