mardi 18 décembre 2012

L'opium des britanniques



















Au début du 19e siècle, le commerce illicite de l’opium devient sans surprise la principale activité entre l’Inde britannique et la Chine. De vastes réseaux se mettent alors en place dans lesquels la corruption tient une place majeure. Ces réseaux de trafiquants interviennent dans la vie économique et politique du pays puisque la distribution de la drogue est effectuée par des commerçants chinois mais également par des représentants corrompus de l’autorité impériale. L’opium en Chine permet aussi de trouver une valeur d’échange autre que le métal-argent, seul paiement agréé par les Chinois. En 1813, une caisse d’opium indien dont le prix de revient est de 240 roupies se vend 2 400 roupies en Chine. Les bénéfices sont donc considérables. Au début des années 1820, l’objectif est atteint, la balance commerciale avec l’Occident s’est inversée au détriment de la Chine, en raison de l’importation massive d’opium. L’Angleterre libérale de Lord Henry Palmerston, Premier Ministre, est bien décidée à ouvrir sans restriction le pays non seulement à la drogue, mais aussi aux cotonnades du Lancashire et à la quincaillerie de Birmingham.

1 commentaire:

  1. Bien dommage qu'il n'y ai pas de comm sur cet article !
    L'enrichissement des nations de l'ancien continent par la colonisation, puis par la vente "revente" de drogue...
    j'avais lu un article (pas pu le retrouver !) sur le "simple" fait que les USA s'en mette plein les poches surtout grâce à la drogue. A chaque pays "martyrisé" sa cam. Pas besoin de complots, de tueries, de bombes ou de pétrole. Juste de la cam. Trop con pour être vrai?

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