Les centrales nucléaires comme cibles potentielles

Vu aujourd'hui dans la presse française: Stéphane Lhomme (réseau "sortir du nucléaire") a été placé en garde à vue pour avoir divulgué un document classé "confidentiel défense" sur le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, prouvant contrairement à la version officielle qu'il n'est pas conçu pour resister à un crash suicide.

Cette discussion semble etre plus ouverte de l'autre coté du Rhin.

D'après une étude de l'Öko-Institut, un attentat sur la centrale "Biblis A" par exemple rendrait une évacuation nécéssaire dans un rayon de 600 km. Il y aurait donc des retombées jusqu`à Paris. Le président de Eurosolar constate: Biblis A est le plus gros danger en Europe.

La coupole de béton de la centrale est tellement fine, qu'elle ne résisterait meme pas à l'impact d'un avion de tourisme. On retrouve les memes problèmes de sécurité pour les centrales Isar I, Brunsbüttel et Philippsburg.
Biblis A est situé à une minute de vol de l'aéroport de Frankfurt. A la parution de l'article (26.11.07) elle était hors service depuis un an, pour permettre le remplacement de milliers de chevilles, suite à une erreur de montage (c'est rassurant). Il est prévu de l'éteindre définitivement début 2009.
(Netzzeitung, 26.11.2007)

Nous sommes assis sur une poudrière. Ca n'empèche pas le dirigeant de la compagnie d'électricité RWE, Jürgen Grossmann de plaider pour la construction de réacteurs supplémentaires. D'après lui il manquera en Allemagne d'ici 2020 quelques 30.000 mégawatts, c'est à dire 30 grosses centrales nucléaires.
"C'est impensable que le monde entier se trompe" dit-il "Les italiens, les suisses, les anglais construisent des centrales, les suédois ont abandonné leurs plans de sortie". D'après un accord sur la sortie du nucléaire conclu entre l'état allemand et l'industrie de l'énergie, les 17 centrales encore actives devraient etre mises hors service d'ici 2021.
(Epochtimes, 28.1.08)